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    PAINS TRADITIONNELS NORMANDS

    Le pain brié -  le Pain Duval

     

    Pain brié :

    Quelle déception en voyant les réactions de boulangers Dieppois !

    Du pain brié ? mais qu'est-ce que c'est madame ?


    oui, b-r-i-é, pas de brie de Meaux ici à Dieppe ! (google, fais attention aux accents, please)

    (juste du camembert, neufchatel, livarot, pont-l'évêque à la rigueur)

     

    C'était un pain destiné aux marins Normands

    qui devaient embarquer  des denrées dures et sèches; des biscuits-béton d'où

    les biscuiteries des bords des mers, et du pain; brié en Normandie.

    (ce pain a une pâte préparée au levain, pétrie serrée, puis pressée dans une " brie "

    je n' ai pas trouvé de dessin ou de photo;  

    " eune brie " en normand : aucune trace sur Internet, ni dans les blogs Normands)

    Impossible d'en savoir plus, sinon que l'on achetait facilement ce pain à Dieppe

    et qu'il est très bon !

     

    La seule recette valable est trouvée dans ce blog sympathique :   ô miam-miam de So So !  link

    où vous verrez des photos de ce pain large et assez long, aux entailles en longueur !

     

    4372458546_0873c5550e.jpg

     

    Et plus récemment,

    il y eut le fameux pain Dieppois dit PAIN DUVAL,

    du boulanger dieppois Jacques Duval

    rue de la Halle au Blé en 1958;

    pain qui ne rancit pas, transporté ensuite à Chantilly en pain

    pour régime jockey hanté par la crainte de grossir !

    Oublié aussi il me semble ,

    souvenez-vous, les anciens : 

    Article du journal Les Informations Dieppoises,

    tiré de ce blog...   même les Canadiens semble-t-il, cherchent le pain brié !   link

     

    Capture-pain-duval.PNG

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 14 Octobre 2012 à 09:26

     

    si la video ne s'ouvre pas, voici le lien: http://youtu.be/INRuocPkz18

    Dans la video, pour pouvez entendre la célébre phrase niçoise: Manja lou cuou della vièia

     Devant vous des hommes se mettent à crier très fort en «nissart» et à frapper violemment la table ? N’ayez pas peur. Vous n’assistez pas à une quelconque dispute, mais bien plutôt à une partie de mourra.
    La mourra, la morra, la mourre…Plusieurs vocables pour une même passion celle de l’amour d’un jeu, d’une comédie. Un jeu de main, mais pas de vilains. Un jeu de poings ou de points. Un jeu fascinant qui remonte à la nuit des temps.
    En effet il était déjà pratiqué par les Egyptiens il y a plus de deux mille ans. Les Grecs et les Romains, durant l’antiquité, l’utilisaient, de même, pour son aspect ludique, mais aussi comme un rite divinatoire.Ils l'ont importé en pays niçois.
     
    Il est encore jouée de nos jours en Sardaigne, en Corse et dans le comté Niçois, mais aussi dans les campagnes reculées d’Arabie, de Syrie et d’Irak sous le nom de jeu de montre (Mukhàraja : ce qui fait sortir). En Chine et en Mongolie le même jeu est connu depuis fort longtemps sous le nom de Hua quan (faire se disputer les doigts).
     
    Dans le Comté de Nice quel village n’a-t-il pas résonné de parties de mourra ? Jeu préféré des bergers, des ouvriers, des pécheurs, des bûcherons italiens. Ils y jouaient le plus souvent le coup à boire.
    Malheureusement dans les années cinquante le jeu de mourra est victime de son succès. Il est interdit par arrêté préfectoral au motif qu’il est source de disputes et de dérangements dans les lieux publics. La légende dit que certains jouaient le couteau sous la table !
    C’est cette décision qui mettra en veille ce jeu et le fera peu à peu péricliter, mais pas dans les vallées niçoises ou la résistence n'a jamais été un vain mot, où la tradition s’est perpétuée…
     Rè, tres, noù quouro ploù, mourra bella et larga plan. E que viva !
     Le but du jeu : deviner le nombre total de doigts montrés. Exemple : si le joueur A montre 3 doigts et le joueur B montre 2 doigts il faut annoncer le total cinq car 3 + 2 = 5. C’est aussi simple que cela !
     Si les deux joueurs ne trouvent pas le résultat exact ou si, au contraire, ils réalisent mutuellement le chiffre annoncé, le jeu continue. L’arbitre, en bout de table, en est le garant moral ! Celui qui commence affronte les joueurs adverses à tour de rôle tant qu’il gagne. Dès qu’il perd, c’est son équipier qui prend « la main », c’est le cas de le dire.
    En tête à tête, par équipe de deux, trois ou plus la mourra se joue assise autour d’une table, mais aussi debout. Le nombre de points est déterminé à l’avance. En général deux manches gagnantes de quinze points.
     
    La mourra un jeu de chance ?
    Dit-on cela du poker ? S’il y a une part de chance non négligeable, il n’en demeure pas moins que les « mourraires » usent de stratagèmes bien rôdés pour en faire un jeu de stratégie. Le but est en effet d’analyser et d’étudier rapidement le jeu de l’autre.
    1. Crier, vociférer, frapper fort sur la table afin d’impressionner son adversaire. Le but ? Prendre sur lui un ascendant psychologique et lui signifier par l’intensité de la voix que c’est vous le plus fort, qu’il n’a aucune chance.
     2. Autre technique : annoncer toujours le même chiffre, par exemple cinq, en changeant à chaque fois le nombre de doigts, ceci pour tenter de faire venir le joueur adverse dans son propre jeu. C’est une technique répétitive, mais usante pour l’adversaire qui n’entend qu’une intonation de voix et toujours le même chiffre. Le but ? Endormir l’adversaire, le faire craquer nerveusement.
    3. Changer de rythme et jouer vite, si vite que vous êtes obligés de « manger les points » c'est-à-dire que vous ne vous arrêtez pas alors que vous avez marqué le point. Le but ? Toujours le même : déstabiliser l’adversaire, le provoquer.
    4. Afin d'agrémenter la partie certains joueurs n'hésitent pas à compléter leurs annonces par un certain nombre de citations(Manja lou cuou della vièia), de sentences, de proverbes correspondant au chiffre annoncé. Le but ? Déconcentrer l'adversaire, l’embrouiller et l'amener dans son jeu.
    5. Jouer avec les mains en changeant à chaque fois l’impact de la frappe, à gauche, à droite, au centre de la table ou devant le visage de l’adversaire (la main devant toujours être visible).
     De la sorte, ne sera pas toléré d’un bon joueur :
    -Qu’il joue en retard et non de manière synchronisée avec son partenaire.
    -Qu’il retire ou ajoute un doigt au dernier moment.
    -Que son annonce ne soit pas claire et intelligible, qu’il y ait équivoque entre deux annonces.
     Les annonces se font, bien sûr, en « niçois »
     Un bon joueur se distingue par son « gaubi », il ne « banège » pas les points, gagne souvent « ar mount », mais il se distingue surtout par sa convivialité. Maintenant, à vous de jouer !

    Si vous ne voyez pas la video ci dessous , voici son lien: http://youtu.be/5r8_oRQYjMQ

     

    la baie de la somme est classé au patrimoine , je ne manquerai pas de regarder .... Pour ceux qui connaissent sa region , ces émissions ne manquent pas d'erreur ... Ce que j'ai pu constater plusieurs fois sur le pays de Nice qu'ils associent trop souvent avec la provence , alors que notre culture n'a jamais été provencale et que nous avons souvent du faire face aux guerres de cette region francaise , alors que nous sommes nous, de culture piemonto ligure.

    bisous et bon dimanche

    pat

    2
    cigalette78
    Dimanche 14 Octobre 2012 à 22:50

    C'est curieux qu'il ne  connaisse pas ce pain  à Dieppe

    Chez moi, ils en vendent de ce pain Brie. 

     

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    3
    Lundi 15 Octobre 2012 à 08:37
    erato:0059:

    Je te fais un petit coucou , je passe dans ta maison secondaire ! Belle semaine , bisous Sittelle

    4
    Lundi 15 Octobre 2012 à 21:08

    Je n'ai jamais entendu parler de pain brié. On en apprend tous les jours.

    Ca a l'air assez appétissant. J'en mangerais bien un morceau.

    Bonne fin de soirée. 

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