-
EXPOSITION à MANTES LA JOLIE
Maximilien LUCE
Musée de l'Hôtel-Dieu
http://www.lejardindutemps.com/article-docteur-fran-ois-quesnay-mantes-la-jolie-homme-du-val-de-seine-41987622.html
Voici un bon résumé de sa carrière de : link
"Maximilien Luce naît à Paris dans un milieu d’artisans.
Graveur, il entreprend vers 1880 une carrière de peintre.
Camille Pissarro qui partage ses convictions anarchistes lui présente en 1887
le groupe néo-impressionniste et Luce adopte alors la technique
de la division des tons. Mais, loin d’avoir le regard détaché de Georges Seurat,
il décrit l’univers contemporain avec passion.
Il aime les effets de lumière violents, du crépuscule sur les bords de Seine
aux effets inédits de l’éclairage urbain. Non moins lyriques,
les tableaux du Pays noir où les flammes des hauts fourneaux embrasent la nuit.
Ses œuvres atteignent alors à une puissance colorée qui annonce le fauvisme.
Fasciné par les travaux d’Haussmann, il évoque aussi l’univers des constructeurs.
Plus tard, installé à Rolleboise dans les Yvelines, il trouve l’apaisement
et revient à des sujets plus sereins."
Des toiles de notre région :
Barrage de Méricourt
La Baignade sur la Seine
à suivre, cette exposition est très riche...
Maximilien Luce
(photo anthropométrique)Le 13 mars 1858, naissance de Maximilien Jules LUCE à Paris, (mort à Paris le 7 février 1941).
Peintre, graveur et militant anarchiste.
Enfant, il est témoin de plusieurs faits tragiques de la Commune de Paris. Dès 1881, il fréquente les anarchistes parisiens. Lecteur de "La Révolte", il devient l'ami de Jean Grave. En 1887, Pissarro, Seurat et Signac l'accueillent dans le groupe des néo-impressionnistes. Luce signe alors de nombreux dessins pour les journaux tels que "Le Père Peinard", "La Révolte", "L'Endehors", "la feuille" etc. En 1894, faisant suite aux attentats de Ravachol, Vaillant, etc., il est arrêté et jeté en prison. Désigné comme "Anarchiste dangereux" ses dessins sont jugés "inciter le peuple à la révolte"(Procès des 30). Sur la vie carcérale, Luce réalise une série des lithographies, accompagnées d'un texte de Jules Vallès. Libéré, il collabore à la revue "Les Temps nouveaux".
En 1934, il assure la présidence de la Société des artistes indépendants. La même année, il signait une pétition appelant à la lutte antifasciste. Il a laissé de nombreuses toiles ayant pour thème la Commune de Paris comme la mort de Varlin, mais aussi le travail des ouvriers et des paysans.http://www.ephemanar.net/mars13.html link
-
Commentaires
Bien qu'ayant côtoyé d'autres peintres de son époque , plus connus alors , Maximilien Luce mérite bien l'article que tu as écrit à son sujet.
Lors d'expositions consacrées aux impressionnistes , il y a toujours une petite place pour lui , et je l'apprécie beaucoup pour tous ses aspects , tant peintre qu'être humain.
Je voulais aussi te dire que tous tes com's sont bien passés ; merci !!
Bisous Sittelle
Ajouter un commentaire
J'aime beaucoup ces tableaux qui sont le reflet adouci de la vie. Merci de cette découverte , je ne connaissais pas cet artiste. Merci aussi pour tous les liens qui m'ont passionnée .Belle journée Sittelle