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Un grand manque de soleil et de lumière... dans notre vallée de la Seine,
qui monte, qui monte ... mais bien que la pointe de l'Ile Belle soit innondée
il y a encore de la marge pour atteindre le niveau de 1910, et heureusement
pour l'Hôpital de Meulan et les équipes médicales !
En plein coeur de l'hiver, il reste encore deux longs mois avant le printemps tant attendu
En prenant cette photo, je repensais à
la chanson de Jacques Brel
Ne me quitte pas et ce vers
"Avec un ciel si bas qu' un canal s'est pendu..."
Dans ce cas, faute de pouvoir faire obéir la météo
il nous reste à écouter les couleurs ,
en avalant force clémentines, kiwis et sardines à l'huile pour les vitamines C et D !
Ici le punch vitaminé du chanteur lyrique né dans le Nord
MICHEL DENS
1911-2000
Il plaisante... ci-dessous dans l'air de Figaro du Barbier de Séville de Rossini;
en fait il ne veut absolument pas respirer.. inutile , il maitrise la technique
et son diaphragme
Diction, élégance, longévité,
j'ai toujours des vinyls des opéras et opérettes enregistrés dans les années 60
mes premiers disques sur le Teppaz.
Ces chanteurs considérés déjà "anciens" avaient une classe et un charisme qui
perdure à travers les enregistrements;
anciens ? peut-être,
au même titre que ces artistes nés à la même époque :
- Henri Cartier-Bresson (1908-2004) ;
- Willy Ronis (1910-2009) ;
- Lucien Hervé (László Elkán) (1910-2007 ) photographe (né en Hongrie) ;
- Robert Doisneau (1912-1994) ;
Vous trouverez ici un souvenir , une rencontre intéressante
entre un jeune chanteur et Michel Dens;
qui remet sur le tapis la distinction entre baryton et ténor ;
Placido Domingo était au début de sa carrière baryton lui aussi !
c'est le site" vocalises.net" pour les passionnés de chant lyrique , un puits sans fond...
Un document rare :
tiré du dictionnaire , introuvable, des chanteurs français , qui provient de : link
Michel Dens est, au théâtre comme au disque, l’une des gloires de l’école française.
Michel Dens est né à Roubaix le 22 juin 1911. Quoique destiné à exercer un métier dans la fabrication textile, il suivit l’enseignement du Conservatoire de sa ville natale. A l’issue de ses études, comme la crise sévissait dans l’industrie, il réussit a se faire engager comme second premier baryton à l’Opéra de Lille en 1934 ; puis, il se produisit à Bordeaux, à Grenoble, à Toulouse et à Marseille, où là, il accéda à une popularité qui se répandit ensuite sur l’ensemble de la province. Aussi n’éprouva-t-il aucune hâte à acquiescer aux propositions que lui adressa la R.T.L.N. C’est en 1947 qu’il parut à Paris, d’abord à l’Opéra-Comique, dans Werther : rôle d’Albert. Son timbre clair, sa mezzavoce charmeuse, son style pur et brillant, son rayonnement sympathique, tout en lui séduisit aussitôt le public. Il fut affiché dans Le Barbier de Séville : Figaro. Carmen : Escamillo. Lakmé : Frédéric. Manon : Lescaut. Mireille : Ourrias. Les Pêcheurs de Perles : Zurga. La Tosca : Scarpia. La Bohème : Marcel. Les Noces de Jeannette : Jean. Madame Bovary Rodolphe. Paillasse : Tonio. Cavalle¬ria Rusticana : Alfio. Les Contes d’Hoffmann : Dapertutto. A chaque fois il remporta le succès.
Mais, dès cette même année 1947, il montra aussi les puissantes ressources de sa voix, au Palais Garnier. Il y chanta Rigoletto. Othello : Iago. Hérodiade : Hérode. Faust : Valentin. Thais : Athanael. Lucie de Lamermoor : Asthon. Carmen : Escamillo. Latraviata : d’Orbel.
Cependant Michel Dens, chanteur à la mode, excellent acteur, consacra une bonne part de son talent à l’opérette classique, où les emplois de jeune premier, fussent-ils écrits pour une tessiture de ténor, lui convinrent à merveille.. Ainsi tint-il l’affiche cinq années consécutives à la Gaîté Lyrique dans Le Pays du Sourire : sous les traits de Sou-Chong. Les Mousquetaires au Couvent. Les Cloches de Corneville, Rip, La Fille de Madame Angot, Véronique et bien d’autres oeuvres légères encore, lui ont valu de toucher un public immense
Grand voyageur, il n’a cessé de parcourir la province et s’est produit en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, au Canada, en Afrique du Nord, en Allemagne et en Espagne, et il a participé à de nombreux festivals, parmi lesquels celui d’Aix-en Provence.
Phénomène par l’étendue de sa voix, qui va du sol grave de la basse au si-bémol du ténor, Michel Dens l’est aussi par la longévité d’artiste puisque, en 1982 il atteint ses 48 ans de carrière.
Encore deux extraits généreux, écoutez...
Miarka : L'eau qui court , musique d'Alexandre Georges link
sur un poème de Jean Richepin link
Alors ?...
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Commentaires
Si tu savais comme je l'attends ce printemps Sitelle, il sera pour moi le début du reste de ma vie. Bises
Coucou chère Sittelle , tu es une véritable encyclopédie . Merci pour tous ces renseignements et illustrations .Ceci est un message copié/collé . «Je suis encore un peu "patraque" ( acouphènes , syndrome de ménière et fatigue intense dûe au manque de soleil ,donc pas de vitamine D ) ; ce n’est pas très grave mais bien ennuyeux.Mais je tiens à te remercier vivement pour ton amitié et pour le(s) passage(s) sur mon blog.J’espère que tu vas bien .Voici un lien pour toi ; il y a un message au bout . http://www.jacquielawson.com/viewcard.asp?code=4005556099588&source=jl999 Bisous et à bientôt . Francine Clio»
J'ai retrouvé sur you tube un cri de révolte de la Commune (de Jan Ferrat), mais suis incable de mettre une video.
ah mais alors il FAUT que je me renseigne sur ces crues de 1910!!!que s'est il donc passé en France?en France dis je car je viens d'apprendre que la Loire aussi en a vu une sacrée cette année là par chez moi!!!!je me balade , je me balade, histoire de te "connaitre un peu" avant notre rencontre pas virtuelle avec Aude et Chantal en Avril si çà peut s efaire...au plaisir de découvrir et ton blog et ces paysages étonnants (pour moi) si près de Paris mais si loin....je m'abonne à ton flux RSS....à plus
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figure toi que j'ai chanté hier le plat pays en pensant justement au ciel bas de la région parisienne!!!!!!!!!!!!!
Mais je ne peux écouter tes extraits...ils ont la configuration de l'Htlm..
Par contre je vais aller puiser dans le site que tu nous indiques.
L'opérette c'est toute mon enfance. J'allais avec ma tante et ma cousine à l'Opera d'ALger en matinée au poulailler......je connais par coeur La fille de Madame Angot. Tu en parlais dans un de tes commentaires.....
Gros bisous