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En attendant les vacances,
Sylvie Joly
Tourisme dans le Cantal !
http://www.wat.tv/video/sylvie-joly-cantal-wg4l_2f1o9_.html
Bonnes vacances !
50 commentaires -
A DAMMARTIN EN SERVE
Yvelines, Canton de HOUDAN
les Fakirs venaient
peut-être, faire leur marché de Tapis Volants !
Je crois reconnaitre la patte de Kasimir dans ce dessin trouvé sur le Net ?
Kasimir dira s'il me permet de l'emprunter ?
il y eut jusqu'à quatre fabriques
de TAPIS VEGETAUX et
multiples objets en
SPARTERIE
Très florissantes à la fin du Second Empire
" à une époque où la concurrence étrangère
était moins considérable qu'aujourd'hui "... ( 1927).
la célèbre fabrique Lemaire a fermé,
c'est maintenant un
Musée de la Sparterie, à visiter ici :
http://www.musee-le-mas.fr/mas.html
La sparterie ?
La sparterie
Par le terme sparterie on désigne toutes les techniques associant des végétaux longs et souples en vue d’obtenir des paniers, des nattes, des cordes ou des éléments vestimentaires. Depuis près de quinze ans, le C.E.T.R.E.P. a accumulé beaucoup de connaissances et de savoir-faire dans ce domaine souvent ignoré du public.
Quelques objets en sparterie réalisés par le C.E.T.R.E.P.Ces objets, d’apparence simple et modeste, sont présents dans le quotidien des hommes depuis la préhistoire. Pourtant, peu de sparteries anciennes sont parvenues jusqu’à nous en raison de la fragilité des matières premières utilisées. Seules des circonstances particulières, dans des environnements très secs (déserts, glaciers) ou perpétuellement humides (tourbières, lacs ou berges de rivières), ont permis leur conservation. Ces objets qui occupaient une place importante dans l’outillage et le mobilier des premières populations de nos régions ne pouvaient nous laisser indifférents.
Comme dans les autres champs d’action du C.E.T.R.E.P., le travail se fait en référence à des publications scientifiques et dépasse le cadre de la simple reproduction d’objets. Notre questionnement porte sur trois axes principaux :
• La recherche de matières premières utilisables sous nos latitudes et les modes opératoires nécessaires pour leur préparation.
Fibres végétales naturelles (de gauche à droite : liber de tilleul, lin, ortie, chanvre).
Fibres animales (de gauche à droite : tendon de dos de bison, tendon de patte de cerf, tendons partiellement et totalement préparés).• La mise en oeuvre de ces matières premières selon des techniques manuelles pour la confection d’objets attestés pendant la préhistoire (cordes, chapeaux, paniers etc. …).
• L’utilisation des objets réalisés en vue d’en déterminer leur efficience et les services qu’ils pouvaient rendre à nos ancêtres.
La comparaison entre des pièces archéologiques, des reproductions expérimentales et des objets actuels montre que dans de nombreux cas les principes de fabrication mis au point pendant la préhistoire sont encore utilisés de nos jours. Les machines assemblent des fibres étrangères ou synthétiques selon des principes mis au point par de lointains artisans qui alliaient tours de mains, dextérité et génie.
Ainsi une des constatations majeures faite par le C.E.T.R.E.P. est que, dans ce domaine (comme dans bien d’autres), l’homme moderne se borne à adapter, en fonction de ses besoins et de ses capacités technologiques des techniques inventées il y a des milliers d’années.
Quelques réalisations :
« Traction d’une pierre à l’aide d’une corde en liber de tilleul »
En 1994, la reconstitution d’une allée couverte au Préhistosite de Ramioul fut l’occasion d’une première expérimentation sur les cordes. En partant de fibres végétales collectées et mises en œuvres avec des outils et des techniques simples, une corde en liber de tilleul a été utilisée, avec succès, pour la traction d’une pierre de 2 tonnes.
La corde expérimentale qui a servi à la traction du mégalithe.Support Bibliographique de l’expérimentation :
Petrequin P. 1991. Construire une maison 3000 ans avant J.-C., Paris, éd. Errance, 75 p.
Bocquet A. 1994. « Textile et vêtements », Dossier d’histoire et d’Archéologie. Charavines il y a 5000 ans, 199, p. 76-83.
Eluere Ch. 1980. « Fabriquer des liens et cordages préhistoriques », Dossier d’histoire et d’Archéologie. Revivre la préhistoire, 46, p. 68-71.
Passionnant, n'est-ce pas ?
on peut utiliser viorne, chevrefeuille, glycine, iris, etc...
La suite de cet article,
c'est là chez les cousins Belges : http://www.chercheursdelawallonie.be/cetrep_sparterie.html
60 commentaires -
In " La Vie rurale au XIX° en Vexin et Mantois"
Eugène Bougeâtre - 1927
Dans le canton
de BONNIERES
à Saint Illiers le Bois
( Seine et Oise, Yvelines actuelles)
Autrefois au cours du XIX° siècle
il y avait bon nombre de
CHAUDRONNIERS
fabriquant de petits
CHAUDRONS EN VANNERIE
pour la fabrication des fromages.
Depuis le défrichement des bois,
cette industrie ne s'exerce plus guère
que par cinq à six personnes et
à défaut d'autre travail. "
Le bon instituteur rajoute :
" On disait plus correctement
CHADRONNIER et chadron "
Le CHADRON
petit panier rond en osier,
avait une autre usage :
" Il servait à couper les cheveux...
Tout ce qui dépassait du chadron était coupé
impitoyablement par le perruquier,
qui terminait l'opération par une friction énergique
d'une pommade graisseuse additionnée de salive..."
Je ne trouve pas trace de ce mot, ni de son étymologie
commune à CHAUDRON.
Appel à Normandie, Poitou, Auvergne,
Bourbonnais, Gâtinais...
Belgique, avez-vous un mot cousin ?
Des bons " FROMETONS"
étaient fabriqués dans toute la région,
ainsi qu'en Normandie toute proche,
en rond ou
en forme de coeur
( ah, ces belles Normandes !)
et encore à NEUFCHATEL... goûtez donc !
Reconnu AOC en 1969
Décret du 17 mai 2006
1 363 tonnes
6 fabricants (industriels et coopérative)
24 producteurs fermiers
[Données 2005]Fabriqué au lait de vache, le Neufchâtel est un fromage à pâte molle, à croûte fleurie contenant 45% de matière grasse.
Il existe en 6 formes différentes : Carré, Briquette, Bonde (100 g); Gros Coeur (600 g); Coeur, Double-Bonde (200 g).Le Neufchâtel fermier est présenté nu sur paillon ou emballé ; le fromage laitier, dans un emballage de papier ou boîte.
La "Boutonnière du Pays de Bray" désigne, en Haute-Normandie, une plaine étroite, creusée par des falaises calcaires, bien abritée des vents.
Son climat toujours frais et humide est particulièrement favorable à l'élevage. C'est là que l'on fabrique le Neufchâtel selon les méthodes traditionnelles dans quelques cantons de Seine-Maritime et une commune de l'Oise.L'origine de ce fromage remonte au Xe siècle.
En 1035, Hugues de Gournay confère à l'Abbaye de Sigy "la dîme des frometons" perçue sur les paysans de la vallée de Bray se livrant au commerce de leurs fromages.
Déjà au XVIe siècle, il est fort réputé ; plus tard, il s'exporte vers l'Angleterre et Napoléon en reçoit en cadeau.
Pendant la guerre de 100 ans, les jeunes filles offraient aux soldats anglais, des fromages en forme de coeur pour témoigner leur amour.
Le Neufchâtel est fabriqué de manière artisanale avec du lait entier faiblement emprésuré qui coagule pendant vingt-quatre heures.
Le caillé peut être légèrement pressé pour terminer l'égouttage avant d'être mis en moules.
Après quelques jours en cave apparaît une moisissure blanche caractéristique. L'affinage, au minimum de 10 jours, peut se prolonger pendant 3 semaines, 1 mois, voire plus.
A l'oeil : peau duveteuse et blanche ; pâte lisse (on dit qu'il est à point lorsqu'il est " moussé ").Au toucher : consistance moelleuse.
Au nez : odeur légère de moisissure.
Au goût : saveur délicate, mais soutenue.
Le Neufchâtel est habituellement apprécié à la fin des repas.
Il fait aussi de délicieux "casse-croûte".Le Neufchâtel peut également se cuisiner. D'excellentes recettes peuvent être élaborées. Il existe un livre de recettes culinaires disponibles.
Il peut agréablement être accompagné de vins rouges fruités, tels que Côtes-du-Rhône ou Beaujolais, ou encore d'un cidre bouché bien frais. Plus la durée d'affinage est longue, plus les vins devront être corsés.
Pour toutes précisions, s'adresser au :
Syndicat de Défense et de Qualité
du Fromage Neufchâtel
Mairie - BP 88
76270 NEUFCHATEL EN BRAY
Tél : 02 32 97 53 01 - Fax : 02 32 97 53 06
email : maisondesservices.m@free.fr
32 commentaires -
Ils étaient bien nombreux,
les commerçants et artisans de nos villages...
Pour appuyer les articles
Cinepiais à Epiais Rhus --- Vexin
Le village au XIX° --- Vexin et Mantois--- les rues 1/
voici des copies de
l'ANNUAIRE familial de 1901
PONTOISE
et environs, pour la commune d'
EPIAIS RHUS
Val d'Oise actuel
ex Seine et Oise
444 habitants, qui étaient bien
mieux desservis que de nos jours par
deux lignes de train,
deux tournées de facteur et deux levées de courriers
Pour 444 habitants
140 électeurs donc 140 hommes adultes,
304 femmes et enfants
Charrettes à cheval ou à chiens ; ou encore à chèvres...
9 Agriculteurs
1 Marchand de Bois en gros
1 Boucher-charcutier
1 Carrier
1 Charpentier
1 Charron
1 Couturière
1 Entrepreneur de Maçonnerie
4 Entreprises de Battage
2 Epiciers
2 Débits de Tabac
1 Maréchal-Ferrant
1 Meunier
3 Entreprises de Pressoir
1 Fabricant de tuiles
5 Marchands de vin
Le Boulanger voisin devait livrer des dépôts de pain
dans les épiceries .
On achetait beaucoup sur catalogues, par correspondance...
Les commerçants ambulants complétaient les marchandises
ou les services; et on allait au marché à la ville...
à suivre...
24 commentaires -
La GALIOTE
COCHE d' EAU
ROLLEBOISE - POISSY
Yvelines
Ou
Les dessous d'un moyen de transport par eau
Depuis quand existait la Galiote ?...
Madame la Duchesse d'Enville,
veuve d'un Duc de la Rocheguyon
dans son "aveu" de 1771 dit :
" J'ai droit et suis en possession de temps immémorial
d'avoir en port de ROLLEBOISE pour voiturer
dudit port à celui de POISSY
les personnes et marchandises qui se trouvent
à mondit port de Rolleboise
.... j'ai deux galiotes à mon port de Rolleboise...
pour porter au marché de Poissy
les veaux et autres marchandises... "
La Galiote ou Coche d'eau
était confortablement installée :
40 places au SALON à 2 F
34 places dans les deux cabinets à 1,50 F
et 15 sur l'impériale à 1,25 F
Elle était attelée à 4 vigoureux chevaux
qui couraient une grande partie du trajet
sur le chemin de halage. Relais à Rangiport
Moyen de transports des nourrices Normandes
qui "soignaient" les enfants de Paris...
A chaque descente, chacune reprenait deux enfants,
les siens ou ...d'autres !
D'où l'expression :
" Il a été changé en nourrice"...
voir ci-dessous le sort des pauvres nourrissons
Au XVIII° la galiote était peu confortable
témoignage de Ménard
Voyage de Paris à La Roche-Guyon
" La galiote nous reçut
Dans laquelle bien fort il pû(e)
A cause de mainte nourrice
Qui dessous son cotillon pisse
Et dont l'enfant disant papa
Dedans sa couche fait caca "
Départ à 8 heures du soir de Rolleboise,
arrivée à 5 heures à Poissy
9 heures à l'aller, cinq heures au retour, par le courant.
Relais à Rangiport ( Gargenville)
Pendant la Révolution le grain allait à Paris
Le 8 Thermidor An II : deux passagers de
la Galiote URSULE furent noyés.
Le Préfet organisa alors désormais
pour la sécurité des "visites", dont
celle de la SOPHIE le 16 juin 1820
réclamée par les voyageurs effrayés
qui doutaient de sa solidité...
le Maire dut aussi faire face à la concurrence sauvage des
aubergistes, cabaretiers, gaillotiers, bateliers,
entrepreneurs de voitures, et à toute personne
par ordonnance du 25 juillet 1805
" Le maire fait défense à ... d'aller au- devant des voyageurs"
A chaque arrivée, Poissy ou Rolleboise,
un service de voitures prend le relais
Rolleboise : 2 Fourgons à 5,25 F pour Evreux et Rouen
et 2 guinguettes à 8,50 F la place
Poissy : 12 cabriolets à 1,50 F pour Paris
Chaque Galiote payait un droit fixe de 6 F, et
chaque batelet payait 1 F pour le même voyage.
ROLLEBOISE
qui tire son nom des bois que l'on roulait du haut de la colline
était alors à son apogée...
jusqu'aux débuts du Chemin de Fer
Ces renseignements sont tirés de "La Vie rurale en Vexin et Mantois au XIX°
d'Eugène BOUGEATRE - 1927, édition 1971, Meulan.
Voici la définition de notre Historienne locale
contemporaine dans Projet Babel
Madame Madeleine Arnold -Tetard
http://projetbabel.org/fluvial/g.htm
Pauvres petits bébés Parisiens...
:bateau qui transportait autrefois les nourrices
depuis Poissy jusqu'à Rolleboise via Meulan et Mantes-la-Jolie.
Voici ce que nous en a aimablement communiqué
Madame Madeleine Arnold Tétard, ancienne Archiviste de la ville de Meulan :
"La galiote faisait la navette entre Poissy et Rolleboise.
C'était le bateau qui transportait les nourrices de Seine et Oise
à raison de plusieurs bateaux du même type qui naviguaient sur
la Seine trois mois par an. Elle faisait régulièrement le transport
de 80 à 150 personnes sur le fleuve et ce depuis 1695
où elle fut affermée pour 12 setiers d'avoine (!)
au gouvernement de Mantes.
Pendant le voyage beaucoup de nourrissons mouraientavant même d'arriver au lieu de leur mise en nourrice -
bien souvent la proche Normandie -
à cause de la promiscuité, du manque d'hygiène,
des nourrices qui se disputaient, de la longueur du voyage,
du fait aussi qu'elles avaient plusieurs petits sous leur coupe, etc...
Les registres paroissiaux des villages où la galiote
accostait sont truffés de morts de ces enfants
âgés de 2 - 3 - 8 jours à peine, parfois un peu plus...
Les nourrices partaient de Paris, où les bourgeois déposaientles petits au Bureau des nourrices, et arrivaient à Poissy
dans un coche qui s'y arrêtait. De là, elles prenaient
la galiote jusqu'à Rolleboise pour ensuite
s'égayer dans la nature dans tous leurs villages
d'origine, parfois à pied, en voiture chaotique, à dos d'âne etc..."
Ce superbe site dédié à la navigation fluviale
d'où provient le texte ci-dessous :
http://www.pnich.com/histoire.htm
Les transports de voyageurs
Les coches d'eau - Les vapeursLieu d'activité et de vie intense, la rivière est aussi un lieu de contacts humains étroits et prolonges à l'occasion des longs voyages en coche d'eau où sont mêlées toutes les classes de la société.
Le coche d'eau est le moyen de transport le plus utilisé par les voyageurs.Au XVIIème et au XVIIIème siècles, la plupart de nos rivières navigables et de nos canaux possèdent des services réguliers de coches d'eau halés par des chevaux, départs et étapes sont fixés par des horaires, le prix et les conditions du voyage sont affichés. Cependant, on possède de nombreux récits qui nous montrent que malgré cette réglementation, le voyage en coche restait une aventure.
Les rivières ont connu une des toutes premières formes du machinisme, avec le bateau a roues à aubes à vapeur.
Le bateau à roues joue un grand rôle dans la vie économique pendant un court espace de temps.
Dès 1825 des compagnies se créent sur la plupart de nos grandes rivières, pour l'exploitation de bateaux à roues; elles assurent le transport rapide des voyageurs et des paquets et prennent la place des coches d'eau.
Elles disparaissent à leur tour à partir de 1850 devant la concurrence du chemin de fer qui se généralise et devance la canalisation systématique des rivières. Le bateau à roues caractérise l'époque du romantisme bourgeois qui voit naître le "tourisme".
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