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Amiens --- 3
AMIENS, pays de Cocagne
Waide, guède...
L'OR DE PICARDIE...
a financé Notre Dame d'Amiens
et borde toute sa base
L'OR BLEU
pour teindre les tissus en célèbre BLEU d'AMIENS
La WAIDE
La
http://www.latelierdescouleurs.com/waide-pastel/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1&lang=fr
http://www.cat-gezaincourt.org/mariusweb/waide02/waid02.html
Hommage aux WAIDIERS côté Sud de la cathédrale
Plante tinctoriale à l’origine du « Bleu d’Amiens » et du pastel
Mise en oeuvre
Trempage des vêtements et objets, mélange dans peintures
Exemples d’utilisations/applications
Coloration en différentes nuances de bleu d’étoffes et d’objets
Adresse(s) de contact
L’atelier des couleurs, 10 Grande Rue, F-80170 Méharicourt (France), www.latelierdescouleurs.com
Centre de Valorisation des Glucides, 33, avenue Paul Claudel, F-80480 Dury, www.cvgpn
Cette plante bisannuelle de la famille des crucifères appelée aussi Guéde, Pastel ou Isatis Tinctoria fut cultivée aux XIIe et XIIIe
siècles notamment en Picardie et en Thuringe. Ses feuilles étaient cueillies puis écrasées, mises en coques (boules de feuilles) ou
tourtels, séchées, broyées et enfin utilisées par les maîtres teinturiers d'Amiens et de Erfurt : ces nombreuses manipulations qui
demandaient plusieurs mois de travail employaient une importante main-d'oeuvre locale.
Cette activité de négoce engendrée par la waide fit la richesse d'Amiens et de Erfurt à l'époque du Moyen-âge, elle contribua à la
majorité du financement de la construction de la cathédrale d’Amiens qui dura de 1220 à 1270 environ. C'est donc en partie grâce
à la waide qu'elle fut érigée en si peu de temps, ce qui est remarquable pour un monument aussi imposant. En Thuringe, ce sont
les activités autour de la waide qui ont financé la création de l’Université d’Erfurt à cette époque.
Des commerçants ont exporté cette expertise Picarde dans le Languedoc ou l’exploitation des « coques de waide » s’est
développée. C’est à cette époque que la région d’Oc a tiré son nom de « pays de cocagne » car les exploitants sont parvenus à
réaliser d’immenses richesses grâce à cette plante. Les cocagnes en langage local étaient ces boules de waide utilisées pour faire
le pastel…
Aujourd’hui, dans la Somme, en Picardie, près d’Amiens, des entreprises travaillent à nouveau les colorants naturels végétaux.
Tags : amiens, waide, bleu, picarde, cocagne
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Commentaires
Les colorants végétaux reprennent donc du service.. voilà une bonne nouvelle ! Encore une chose à préserver et à transmettre ! Merci pour cet exposé "découverte" ! Biz Sittelle et bon lundi de Pâques
Un bonjour ensoleillé---et rapide en ce jour-------pour te souhaiter un bon Lundi de pâquesJ'en apprends toujours des choses en venant chez toi!
Bon lundi de soleil,Sittelle.Amitiés.
La poursuite de cette tradition me rassure. Pourquoi donc aller chercher du chimique là où le naturel peut maintenir des amplois artisans !
Je pensais que tu serais intéressée Jackie ! il n'y a pas que le Bleu de Lectoure, l'or de Picardie est plus ancien ! bises
ça repart, c'est bien ! mais je crois que les teinturiers au Moyen Age étaient un peu à part, et se mariaient entre eux, car pour teindre correctement, il fallait de l'urine, donc ils ne sentaient pas très bon, les pauvres !!! http://tilz.tearfund.org/Francais/Pas+%C3%A0+Pas+21-30/Pas+%C3%A0+Pas+21/Faire+soi+m%C3%AAme+sa+teinture+%C3%A0+base+de+plantes.htm
Il y avait aussi des échanges avec Troyes, les lainages; le bleu était la couleur royale. Amitiés, bonne soirée Jean
Je voudrais bien trouver des graines pour essayer... je viens de faire un essai avec une teinture chimique, c'est très laid ! bonne soirée, Claire, Bises
Très intéressant , je ne connaissais pas .J'ai beaucoup aimé l'atelier des couleurs.Cela fait plaisir que la fabrication artisanale reprenne .Bonne soirée, bisous Sittelle
J ai vu un film chez les Suisses ou l on voyait un paysan rentrer avec sa brouette de fumier dans la teinturerie, mais là c etait pour fixer la couleur pourpre,et la scéne se déroulait vers 1700. Le maitre retournait le fumier avec ses mains et semblait satisfait. Delfy en a eut la nausée.Ton article et les liens sont trés intérressants, et pour construire en partie une cathédrale il fallait de l argent. D ailleurs il me semble que cet édifice n est pas terminé, ses concepteurs avaient vu trop grand.On peut voire beaucoup sur Amiens dans le site que j ai indiqué dans mon dernier article http://lusile17.centerblog.net/
Bonne soirée Sittelle
Latil
J'aimerais bien visiter cet atelier et voir les toiles se teinter... Merci, bonne soirée, Andrée; mes amitiés
Notre Dame d'Amiens est bien terminée, Latil, et avec beaucoup de soin; je n'aime pas les rajouts baroques, par contre ! Du fumier pour la couleur pourpre ? je vais chercher ce que tu me dis, merci ! l'histoire des couleurs et des pigments est très intéressante. Merci pour le lien, j'y suis allée; cette dame doit être du Nord, il y a des articles nombreux sur Amiens, coincidence ! Bonne soirée Latil, mes amitiés
Amiens est une très belle ville que j'ai eu l'occasion de « visiter » il y a un ou deux ans. En fait, j'ai juste vu la gare et le quartier de la faculté de lettres...
La gare, oui, face à la Tour Perret, tu n'étais pas trop dépaysé ! l'Université est en bas, près du Quai Bélu et de Chez Cabotans , mais est-ce que les Lettres y sont ???!
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Passage rapide, je pars me promener au bord de la mer à Dieppe.J'ai hésité entre la baie de somme, j'aurais pu m'arrêter à Amiens mais en plus de la mer j'avais très envie de visiter les jardins de Varengeville à l'époque où les rhododendrons sont en fleurs. Bisous.