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Départ de la Guinguette à 6 heures ! --------- 1/ 2
Avant d'être un Bal Musette Populaire
la GUINGUETTE
était une voiture à chevaux qui faisait
des navettes souvent journalières
pour aller dans les grandes villes du Vexin et du Mantois
les transports de voyageurs et de marchandises
sont bien organisés en 1810, avant le Chemin de Fer
La Révolution n'est pas loin, les bouleversements divers
n'ont pas arrêté l'activité
Voitures publiques et Messageries :
Où voulez-vous aller ?
Bonnières : les Sieurs Rosnay et Darlat
font partir pour Paris des fourgons
et autres voitures à prix débattus...
Houdan : le Sieur Lethias fait partir tous les jours
des voitures suspendues pour Versailles (Préfecture et Halles)
et Paris à 8-10 et 12 places.
Paris : 4,50 F - Versailles : 3,50 F
Bureau à Paris : rue St Germain l'Auxerrois, n° 12
également Dreux - Verneuil - Laigle - Anet et Ivry (la Bataille)
(on voit ici les antiques routes et les gros marchés, toujours très prisés)
Rue de Gisors Pontoise en 1905 (photo familiale)
dans les 12 chevaux -moteur à crottin , l'or des jardins
(les jardiniers sont prêts : seau,
pelle et balayette, opération immédiate, au plus rapide)
Attelages impressionnants et fort dangereux.
Il fallait des relais très organisés, des cochers costauds et habiles :
1 km de forte descente ici, sur des pavés ronds glissants
jusqu'au Parc aux Charrettes
(beaucoup plus classe que Parking, non ?)
Pontoise : le Sieur Ambuy, dit Dauphiné,
fait partir tous les jours et retour, une voiture à 4 roues
et 10 places, à raison de 2,50 F; elle descend rue de Montmartre,
cour de la Jussienne
Sannois : le sieur Danjou fait partir tous les jours pour Paris
et retour une guinguette à 6 places
à raison de 2,50 F; elle descend rue Montorgueil,
à l'Auberge St Christophe
où on trouve des cabriolets partant à volonté...
Des lignes dans tous les sens, dans chaque gros bourgs...
beaucoup plus pratiques de nos jours, ma foi
nous n'avons que des trains, mais bien loin des villages
peu de lignes de cars...
De guinguette à roulettes
à guinguette à guincher ...
un petit indice :
Les vendanges -------- Vexin - Val de Seine
Tags : paris, guinguette, voiture, jours, sieur
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Commentaires
Toi aussi ! je voyais cela avec mon grand-père :il ne fallait pas rester dans ses pattes, il fonçait ! une charrette montait de temps en temps encore une des terribles côtes à Pontoise, le cheval de relachait en se reposant ... et ça m'étonnait de voir que les moineaux aillent picorer l'avoine là-dedans !
et dire qu'on faisait de l'Ecologie... bisou à toi, très bon dimanche, Kasimir
En raisonnant et de mémoire( mon grand-père était né en 1877) et en histoire : à mon avis, pour les classes de "la France d'en bas..." pas de temps (on ne faisait pas 40 h, on bossait le samedi) et le dimanche au jardin, à la maison. Et les femmes également, seules les bourgeoises n'avaient pas de métiers.
Et pas d'argent, je pense. Dans les archives de la famille j'ai un petit carnet plein d'humour qui décrit un dimanche d'un grand'oncle qui allait de Méru -Oise à un village de Vexin à bien vingt kilomètres; à pied, donc aller et retour dans la journée... Le lendemain, travail à 6 ou 7 heures du matin.
Les Chemins de Fer pour les cheminots ont apporté un voyage gratuit par an. Donc chez nous, qui dépendions de "La Compagnie des Chemins de Fer du Nord" :
plages de Picardie et Côte d'Opale, bien souvent pour retrouver des Ch'tis cousins.
Et ne pas oublier que la tuberculose était redoutée et que les plages iodées étaient médicalement recommandées pour les enfants.
Les Ch'tis étant les méchants immigrés mal perçus ici au XIX° ( Wallons, Flamands et Picards) qui venaient prendre le travail des locaux... rien ne change !
Je pense qu'il n'y a pas assez d'études historiques sur nos échanges de familles avec le Nord et l'Est !
bon dimanche et grand merci !
Finalement ce n'est pas si loin derrière nous tout ça...
mais alors j'ignorais entièrement le nom donné à " ces diligences"...
sincèrement
jean
Merci Sittelle passez une excellente soirée
Jackie
Pour la deuxième guerre,c,est dommage que l'on est pas souligné De Gaule et la Reine comme tu dis.
je ne sais pas toute l'histoire entourant cette guerre.
Je trouve bien intéressant tes articles Sittelle.À bientôt.
On y retrouve les amis, et ça papote, ça papote !!!C'est de plus en plus long pour laisser un comm sur les blogs !!! Ah la la, OB !!!
Amitiés à toi,
Pat
Un autre temps où les chevaux avaient une grande utilité.
Les relais étaient importants et bien organisés en effet. Je vais potasser le sujet à fond !
merci, bonne journée !20delfyMercredi 26 Septembre 2012 à 21:11
Alors le possibilitês de voyages etaient rêelles, mais pourquoi donc nos ancetres se deplacaient si peut? Pas d argent? pas le temps? pas d interets pour les choses qui ne les entouraient pas immediatement?
Autrefois j ai interroge ma Mere,qui habitait en Wallonie a 5 km de la frontiere francaise,<aller en France, pour quoi faire,et puis nous ne connaissions personne,> tandis qu en Belgique, ah oui elle etait toujours partante pour visiter sa famille.
Bonne journee Latil
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Douceur de ton verbe, qui coule d'un pas régulier, comme la Seine.
Douceur de te couleurs. De tes propos, mêmes dans tes révoltes.
Un pôle de paix, en somme.
Ramasser le crottin : nous faisions ça à Meaux. Tous les matins passait le laitier. L'homme vendait du lait. Le cheval donnait son crottin, qui n'était pas de Chavignolles.
Alors petit seau (pas le même !), petit balais, et hop, ma mère était contente pour ses fleurs !
Bisou matinal, gentille Sittelle !