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Mozart et Versailles -- Yvelines
Adagio du Concerto pour clarinette
27 Janvier 1756
anniversaire de la naissance de
MOZART
http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0043/m505201_02de10162_p.jpg
Enfant, il est reçu à la Cour à Versailles
par Louis XV et la famille royale :
Décembre 1763 - Janvier 1764
Dans le cadre de son périple européen, le jeune Mozart arrive à Versailles avec
son père Léopold et sa sœur Nannerl. Un séjour en demi-teinte.
Le 18 novembre 1763, Léopold Mozart arrive à Paris pour présenter
ses deux enfants prodiges :
Marie-Anne, dite Nannerl, âgée de 12 ans,
et surtout son petit Wolfgang, 6 ans.
Ils espèrent se produire à la cour de Versailles.
Le baron Friedrich Melchior Grimm, célèbre auteur allemand,
ami des encyclopédistes, va les y introduire.
Une visite privée a lieu au milieu de décembre.
Louis XV les reçoit avec Mme de Pompadour.
Léopold la trouve fort belle mais pleine d’orgueil. Elle a un air d’impératrice !
Il rit lorsque Wolfgang lui chuchote qu’elle ressemble à Threzel, leur cuisinière !
Après avoir joué pour elle, Mozart veut l’embrasser.
La marquise refuse, ce qui froisse le petit garçon.
N’a-t-il pas embrassé l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ?
Le fait est que les Mozart sont heurtés par la rigidité de la Cour de France.
La réception officielle de la famille a lieu à la fin décembre.
Elle loge, depuis le 24, à l’hôtel de Cormier (n° 6 de la rue du Peintre Lebrun actuelle),
à deux pas du château. (en face du Théâtre actuellement)
MESDAMES
Après avoir joué devant la famille royale, la dauphine et
Mesdames, filles de Louis XV, embrassent à plusieurs reprises les enfants,
à la grande satisfaction de Léopold
Il mesure au nombre de baisers, l’intérêt qu’on leur porte.
Mme de Pompadour
reçoit là une leçon ! Le 1er janvier 1764, la famille est conviée à la table du roi.
Wolfgang est assis à côté de la reine Marie Leszczinska, Léopold près du roi et Nannerl,
entre le dauphin et Mme Adélaïde. La reine, qui parle allemand, fait office d’interprète.
A la fin du repas, Louis XV demande à entendre Mozart jouer de l’orgue.
Une heure est convenue pour le lendemain. Mais le roi, impatient, se lève
et se dirige vers la chapelle royale. Tout le monde suit.
L’enfant frappe une note prolongée, puis une autre,
suivie d’un déluge d’harmonie. Le roi est stupéfait !
Les Mozart demeureront 16 jours à Versailles. Léopold trouve la musique de la chapelle royale
à la fois bonne et mauvaise. Les chœurs sont, selon lui, excellents, mais la musique vocale
trop glaciale, trop française ! A leur départ, Louis XV fait verser par
les Menus Plaisirs, 1200 livres. Somme qui vient s’ajouter aux multiples présents
qu’ils ont reçus. Mozart dédiera en mars à Mme Victoire, en gage de reconnaissance,
ses deux premières sonates pour clavecin publiées à Paris.
Une autre jeune Autrichienne arrivera six ans seulement après Mozart
dans cette Cour, le 17 mai 1770
étouffée par l'étiquette, les courtisans et la lourdeur du décor
elle se réfugiera au Hameau dit de la Reine
L'atmosphère générale du Versailles actuel, ville et château,
est toujours très froide, au propre et au figuré !
copié du site :
Acheter rue du peintre Lebrun à Versailles ? ...
image : la cour de Louis XV
http://images.recitus.qc.ca/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=2220&g2_serialNumber=3
image : les filles de Louis XV
http://data0.eklablog.com/lejardindutemps/mod_article54727821_50635553f358e.jpg
Tags : mozart, versailles, louis, leopold, cour
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Commentaires
Un bel article, je savais que le Pére de Mozart aimait à exiber ses enfants comme des chiens savants pour gagner de l argent,la célébrité est a ce prix semble t il. La vie à la cour était semée d embuches, d intriques, et seul les plus maqlin arrivaient à surnager. L Impératrice Marie Antoinette ne supportait pas cette vie , alors elle se réfugia dans son morceau de campagne créé specialement pour elle dans l immense parc de Versailles par Louis XVI.
Bonne journée Latil
hello Sitelle
je ne suis pas vraiment un partisan de Versaille . J'ai du le voir 2 ou 3 fois. A l'epoque ou j'habitais Paris , et une autre fois avec mes amis de Montigny le bretonneux. A chaque fois tres déçu et absolument pas convaicu par la batisse. Je prefere et de loin chambord et chenonceau ....
Bisous
Pat
Je suis d'accord; encore auparavant, on pouvait voir l'envers des chambres du Roi et Reine, les petits salons, couloirs.. Tout est organisé au pas de charge. Les jardins aussi sont confisqués et le Hameau de la reine est d'accès payant, le seul endroit romantique où les enfants aimaient aller, avec la ferme et ses animaux. Chenonceau, le plus beau... Bisous, bonne journée à toi !
Elle appliquait les idées de Rousseau pour nature et éducation des enfants; imagine des petits dans ce château froid et malsain ! regarde ce site, c'est intéressant. Merci, mes amitiés Latil ; http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/domaine-marie-antoinette-/les-jardins-et-le-hameau/lorangerie-de-jussieu
Mozart... quand j'étais enfant, je n'aimais pas du tout... je trouvais sa musique prétentieuse !! Versaille... beaucoup trop rectiligne et les jardins aussi ! Je préfère de bcp nos petits manoirs blottis aux creux de collines encore sauvages ! Merci Sittelle pour ce bel exposé et belle journée à toi ! Biz
Si tu veux une seule pièce de Mozart, écoute en entier le concerto pour clarinette... trois mouvements, il l'a composé à la fin de sa vie, en même temps quasiment que le requiem et la Flûte enchantée; je pense que tu aimeras. Versailles est trop... tout ! je ne l'aime pas non plus; mais il y a des coins cachés où personne ne va, côté Nord, derrière Neptune et au fond du Hameau de la Reine, vers la grotte de Marie-Antoinette... je t'embrasse, bonne journée
Si je comprends bien ce fut pour son malheur que cette pauvre autrichienne vint ici.... le peuple n'était pas très sage.... mais quand on voit ce qui se passe aujourd'hui aileurs, on comprends que cela n'a pas changé !!!
Sincèrement
jean
J'adore cet adagio ! il me procure toujours beaucoup d'émotion...
Mozart était un génie, et comme beaucoup de génie, que de difficulté à vivre !
merci pour ce bel article
bises
Oh la la ...comme tu me fais plaisir Madame...je suis une fana de ce ptit là et lire de lui..(ça se dit???) m'enchante! Cette cour là se préparait un avenir sombre...même si la reine faisait l'interprète...(quel détail charmant!).
La musique n'arrive pas chez moi...mais ce n'est pas grave...je le connais (presque) par coeur cet adagio....alors j'écoute...dans ma tête!!
Gros bisous...je me taille 2 jours...je reviens Lundi!
Est-ce que tu connais Jacques Chailley et son livre sur La Flûte Enchantée ?... bonne balade, bisous !
Ce concerto est si beau et l'adagio si émouvant que je ne peux que me taire te dire un grand merci fermer les yeux et savourer...
Bises
Le dernier concerto, pour son ami et "frère" clarinettiste Anton Stadler... merci ma chère Jackie. Bonne soirée
J'avais répondu mais c'est effacé... les gens avaient faim, les spéculateurs de blé agissaient déjà sur le cours des prix ! rien n'a changé en effet ! Amitiés, bon week-end, Jean
Une belle composition; difficile à jouer pour un clarinettiste. Merci, bonne soirée Catherine
Et plusieurs centaines d'années aprés, nous l'écoutons toujours avec beaucoup de plaisir.
Merci Sittelle
J'ai toujours trouvé Versailles froid, sans âme comparé à de humbles châteaux provinciaux que je préfère. Je suis heureuse d'entendre ce concerto que j'aime beaucoup .Il devait avoir une grande âme ce petit Mozart .Merci pour ce moment magnifique .Douce soirée, bises Sittelle
Quel bel article, Sittelle!
Je le trouve attendrissant.
Pourtant, je connaissait les faits.
Bonne soirée
Amitiés
Tu sais que j'aime profondément la musique de Mozart, tu ne seras donc pas étonnée que je te remercie pour cet hommage que tu lui rends.
Bises
Oui Pascale, et surtout cette pièce sublime pour clarinette. Je t'embrasse, bon courage demain !
Versailles est toujours bien oppressant, alors on essaie d'imaginer la vie des grands, et petit peuple... dans cette bâtisse de courants d'air ! merci, bon week-end; mes amitiés
Oui, c'est curieux j'ai trouvé beaucoup d'évènements sur ce 27 ! bon week-end Nono; je viens de chercher des perce-neige dans le Parc, rien trouvé, sniff
Même les jardins sont terriblement "froids"; même rénovés je ne les aime pas, malgré le talent d'Alain Baraton, surtout le Hameau de la Reine qui a perdu son charme; ça frôle Disneyland maintenant. Merci Andrée, je te souhaite un beau week-end et t'embrasse
Je crois bien que c'est un des rares musiciens qui ne déçoit pas par sa vie, en plus de son génie. Bon week-end, je j'embrasse Marie-Jo
Et cette fameuse reine arrivée en 1770 n'est autre que Marie-Antoinette qui ne s'acclimatera jamais de la rigidité de la cour française et de cette atmosphère glaciale... Le film Marie-Antoinette malgré de nombreux défauts, dépeind assez fidélement (avec un peu d'exagération) le contraste entre ce que vivait la jeune princesse et ce qu'elle va vivre ensuite. Mozart, choqué par l'attitude de la Pompadour est aussi une bonne illustration de tout cela : la France est coincée, mais la France est orgeuilleuse... Cela perdra la monarchie.
Les demoiselles étaient assez craintes, je crois bien ! mais elles avaient été gentilles avec Mozart, alors... Bon dimanche pom, amitiés
La noblesse orgueilleuse et inactive épuise le peuple qui a faim... et qui mettra cent ans à consolider la démocratie; je suis d'accord pour le film qui est très esthétique également. bonne soirée !
J'aime beaucoup ton article et j'ai pris tes liens en note que je lirai une autre fois.À bientôt Sittelle et merci de tes visites.
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repose-toi bien... mes amitiés Martine
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La musique et moi, wolfgang et moi.....J'ai besoin de faire une pause d'au minimum une semaine mais peut-être plus longue d'over-blog car je suis en over dose . Des articles sont programmés pour 3 semaines sur cergyrama. Merci de ta fidélité. Bises et à plus...