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    Mantois - Yvelines

     

    Nous avions visité le Dolmen d'EPONE

    période du Néolithique final en Yvelines  il y a quelques temps

    http://www.lejardindutemps.com/article-le-dolmen-de-la-justice-epone-yvelines-val-de-seine-55171302.html

    DSCN4649

     

    La lettre mensuelle du

    SADY, Service d'Archéologie des Yvelines

    vient d'en publier son histoire ; ma photo est orientée Nord-Nord-Est

    face au Vexin, la Seine est dans l'axe à 800 m, au fond

    link

    texte du SADY,  extrait :

     

    À l’origine, la sépulture collective d’Épône était composée d’une longue chambre funéraire (11,70 x 1,50 m) d’une hauteur intérieure d’environ 1,90 m, et peut-être d’une antichambre. Il ne reste aujourd’hui du monument qu’une partie de la chambre funéraire (env. 5 m de long), constituée de 11 piliers à droite (orthostates), 6 piliers à gauche, de 3 "tables" de couverture en meulière et d’une dalle terminale, en grès.

    Dans cette chambre ont été identifiées soixante inhumations, déposées en deux niveaux séparés par des plaquettes de calcaire. La couche inférieure d’inhumations reposait directement sur le sol dallé et la couche supérieure était recouverte d’un autre niveau de plaquettes.

    D’après l’étude réalisée en 1895 par M. Manouvrier, les individus avaient une taille moyenne de 1,60 m pour les hommes et de 1,50 m pour les femmes. Et 4 crânes se sont avérés remarquables, un pour ses stigmates d’une trépanation et les trois autres, féminins, pour les signes gravés en forme de T qu’ils portent. Ces incisions existaient avant le décès des individus.

    Enfin, il semble qu’un grand foyer ait été allumé sur le sol dallé avant le dépôt des corps, peut-être à l’occasion d’une cérémonie funéraire. Une histoire mouvementée Aquarelle représentant le monument, réalisée par M. Guégan de l’Isle à la fin du XIXe siècle.

    Cette sépulture préhistorique était encore recouverte de son tumulus de terre lorsqu’en 1793, les habitants des villages voisins l’ouvrirent à la recherche de trésors. Ils ne trouvèrent que "des ossements innombrables et petits objets". Très abîmé, le monument fut retrouvé en 1833 et fouillé, pour la première fois, en 1881 par M. Perrier du Carne, puis classé Monument Historique en 1887. De nouvelles fouilles ont été réalisées en 1953-1954 par la toute première archéologue des Yvelines, Eliane Basse de Ménorval, également ancienne directrice de la Circonscription préhistorique du Nord de la région parisienne. Elle fit procéder à des restaurations en 1955. Vue de la fouille de 1954, menée par Mme Eliane Basse de Ménorval. Restauration et consolidation du monument en 1955, dirigées par Mme Basse de Ménorval (au centre).

    Deux armatures de flèches en silex (fin du Néolithique), collection SADY. Quant au mobilier funéraire qui avait survécu aux pillages et avait été transféré au musée de Mantes, il disparut en grande partie lors des bombardements de la guerre 1939-1945.

    Une petite collection (quelques ossements et silex), ainsi que la documentation de fouille appartenant à Mme Basse de Ménorval, sont encore conservées au SADY. Malgré les dégradations subies, l’essentiel de cette sépulture collective est encore observable sur le site, dans le square de la rue des Dolmens, quartier d’Elisabethville. Elle est remblayée jusqu’aux deux-tiers des dalles verticales pour assurer sa stabilité et sa bonne conservation.

     

     

    Nous sommes dans le bassin de la Seine, toujours un peu marécageux vers cet endroit;

    Ici, peut-être, un village de ce genre était-il installé près de l'eau ?

    ( attendons les résultats des recherches du chantier de fouilles conservatoire du feu-projet de circuit de F1)

    Capture-village-neolithique.PNG

    Le Bassin  Parisien dit Culture SOM  Seine Oise Marne

    était historiquement un grand centre de trépanation,

    le deuxième après celui des Grands Causses en Lozère

    les pratiques chirurgicales étant courantes :     link 

    Est-ce que ça faisait mal... personne n'est revenu le dire mais tout de même

    on peut avoir une idée par ces deux pistes ! 

    http://dictionary.sensagent.com/M%C3%A9decine_dans_la_pr%C3%A9histoire_et_la_protohistoire/fr-fr/#Tr.C3.A9panations

    http://dictionarysansagent.com 

    et sur le site de l'Arbre Celtique en comparant avec une époque récente en Algérie :

    link 

    Pourquoi des trépanations ?

    En ce qui concerne les trépanations faites du vivant de l’individu, deux classes ont été proposées par Le Double : les trépanations à but chirurgical et les trépanations à but médical. Le premier cas concerne les cas d’ostéite et de nécrose des os du crâne, de hernies de l’encéphale, dans les cas de concussion du crâne (pour enlever les fragments d’os) et des cas d’hydrocéphalie. Les trépanations à but médical concernent les cas d’épilepsie, d’hystérie, de delirium, de convulsions et de folie, sur les enfants en particulier, précise Broca. Là encore, la trépanation permet « aux mauvais esprits » de s’échapper par le trou réalisé. Les convulsions sont un symptôme fréquent des avitaminoses D, une affection fréquente au Néolithique, mais aussi dans les cas d’hyperthermie, auquel cas la trépanation conduit bien à la disparition des symptômes. Au-delà du Néolithique, les trépanations deviennent plus rares, mais sont encore rencontrées chez les Gaulois, les Francs et les Mérovingiens ainsi qu’au Ve siècle en Allemagne centrale.

     

     

     

          On aimerait tant avoir les détails de la cérémonie mortuaire...

    ces gens avaient les mêmes émotions et sentiments que nous bien sûr; on imagine

    leur chagrin, des pleurs, des chants, de la musique, des offrandes,

    des enfants, un cortège mené par un religieux ou un chef peut-être ?

    nous n'avons pas d'ocre dans la région mais des affleurements de grès et de l'argile,

    qui sait si on ne les a pas utilisés dans des rites...

    Le SADY nous propose un lien 

    link    pour enquêter...   

     

    origine image village : http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9olithique     

     

    J'ai tenté d'imaginer les fleurs qui pouvaient être apportées

    lors d'une cérémonie funéraire vers - 2 500 ans avant JC, sans trop de succès 

    vous en avez peut-être connaissance ? 

     

     

     


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      Capture-trefle.PNG

    Vendredi 13, quelle chance !

    Comment ne pas penser à cette chanson de Bobby Lapointe...

    rencontres surréalistes au hasard des ruelles et traverses du beau village de

    BOUAFLE

    http://www.lejardindutemps.com/article-le-lavoir-de-la-ferme-rouge-de-bouafle-yvelines-mantois-58646510.html

    DSCN9933

    DSCN9934

    DSCN9937

    devant un anneau à chevaux, juste en face de...  l'ancienne boucherie ...   

    DSCN9935

    Bonne chance à vous tous !

    le dur chemin vers la fortune est devant vous...et ça grimpe!

     DSCN9938-copie-1.JPG

     

     

     


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    Objet mystère...

     

    DSCN9837

    Devinez ! quoi et où... 

     

    Kasimir, Ramon ont  trouvé le principal,

    Erato, Jackie, Claire-Cerise et Littorine approchent !

    Reste à trouver le lieu exact !

     

    Voici de quoi vous aider, si vous vous souvenez de quelques articles :  

    DSCN9879

     

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    Vite, tous au sec...

     

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    DSCN9872

    Ah ces gamins, les bras m'en tombent, dit-elle !

    DSCN9858

    Qui veut lutter ?

     

    DSCN9861

    Ah mais !

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    DSCN9888

     

    C'est la crue annuelle de la Seine qui commence...

    DSCN9828

    et ça va barbotter au Centre Hospitalier, chez Magali ! on ira

    comme chaque année,  au bloc opératoire, à la nage...

     

    car nous sommes  à ....

     

     


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    Objet mystère...

     

    DSCN9837

    Devinez ! quoi et où... 

     


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    Musiciennes en Vexin Français

    MEZY SUR SEINE

    VEXIN - MANTOIS 

    Val de  Seine, Yvelines

    Lili BOULANGER

    musicienne, soeur de Nadia BOULANGER

    http://www.lejardindutemps.com/article-33913749.html

    Centre International Nadia et Lili Boulanger : link

    aurait dicté à Nadia peu avant son décès, le 15 mars 1918 à l'âge de  24 ans

    cette magnifique  pièce.  C'est triste... mais si beau 

     

    Moins tragique: 

     

    ou encore

     

    Ces deux musiciennes exceptionnelles n'ont eu qu'un tort...

    être nées femmes, et un peu trop tôt.

    Un résumé ici par Alexandra ALAEDERICH sur le site

    de livres et partitions

    www.symetrie.com

    link

     

     


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