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Docteur François QUESNAY --- Mantes-la-Jolie / Homme du Val de Seine
Boismortier, un des chefs de file du Barroque Versaillais
François QUESNAY
1694 - 1774
a exercé ici
Hôtel-Dieu de MANTES LA JOLIE
la profession de CHIRURGIEN
et l'a modernisée
François est né à MEREY ( Méré de nos jours)
près de Montfort-l'Amaury - Yvelines
Passionné de nature et de jardinage dès l'enfance,
il est initié aux techniques de cultures par sa mère qui dirige
seule ( à l'époque ) un domaine rural,
et tout simplement, par leur jardinier.
Les sources sont contradictoires sur son père
qui aurait été, ou pas, avocat pratiquant de préférence
la négociation entre plaideurs
(Un article daté de 1863 est en contradiction avec
les sources actuelles, sur france-pittoresque.com)
Toute sa vie, la nature et l'homme
seront ses préoccupations uniques,
au point d'établir son fils sur un domaine agricole,
bien loin des intrigues de Versailles
Le barbier-chirurgien du village
lui fait partager ses connaissances, l'élève dépasse le maitre;
désirant régulariser sa situation,
l'homme profite des connaissances de son brillant élève pour passer
son diplôme et obtenir enfin officiellement ses Lettres de Maitrîse.
Après des études de Médecine à Paris,
François Quesnay fait une brillante carrière,
rapprochant la Chirurgie,
mal considérée par les Médecins,
car encore souvent , dans la campagne,apparentée aux perruquiers
de l'Art Médical Officiel,
en publiant le Traité sur la Saignée de Silva.
Jusqu'en 1718, il exerçe à l'Hôtel-Dieu de MANTES
puis il accède à la Cour de Versailles
et Louis XV le nomme Chirurgien ordinaire
sur proposition de M. de La Peyronie, Premier Chirurgien du Roi
La Marquise de Pompadour devient sa patiente.
Louis XV l'estime, l'annoblit et choisi son écu :
Trois fleurs de Pensées
et sa devise
" Propter cogitatem"
(près de la "pensée ")
Le Roi apprécie, en connaisseur,
son manque d'ambition personnelle
et son horreur des intrigues.
Ami des Encyclopédistes, il appronfondit sa réflexion sur la Terre
qui pour lui est la source première de la richesse,
l'agriculture étant base de l'économie,
contrairement à l'industrie, stérile humainement
Il est le chef de file de l'Ecole des PHYSIOCRATES***
qui placent d'une façon très moderne, l'Homme et la Nature
devant la course avide à la richesse par tous moyens...
A l'époque des grandes manufactures royales,
et d'une économie industrielle débutante,
aurait-il pressenti l'évolution des conditions du travail ?
le monde paysan n'était pas alors sans cruauté.
Il meurt à Versailles en 1774
La ville de Mantes lui a rendu hommage en baptisant
de son nom l'ancien, puis le nouveau Centre Hospitalier
explications bien plus claires sur les Physiocrates***
herodote.net clic :
link
Tags : chirurgie, versailles, mantes, homme, francois
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Commentaires
1AndreBouchaudLundi 11 Janvier 2010 à 08:02Répondre
Passe une jolie semaine, bises du Nord !
Jackie
Ce n'est pas la peine de prôner l'agriculture, le maraichage de proximité, Grenelle et tout le bazar écolo et tuer les terres qui nous nourrissent depuis toujours.
Mantes fait bien les choses, des pancartes ( petites et transparentes...)
nous donnent des pistes historiques à redécouvrir !
Passez un bon lundi , merci !
j'étais étonnée et un peu fière, quand même, en lisant la pancarte de Mantes !
nous ne savons pas encore mettre en valeur notre patrimoine, chez nous...
Tu aimes M. de Boismortier et le barroque de Versailles, alors, Jackie;
Il y a aussi Delalande, je vais aller le piocher pour toi !Je n'ai jamais aimé la neige... plus de couleurs, plus de sons, ça coupe de tout;
je préfère une bonne vieille ondée qui nettoie tout !
Passe un bon lundi, je t'embrasse !
ne me rendais pas compte. Dommage, j'aime bien le violet !
Merci Aude !
A lire comme ça cela devait être un brave type....
D'ailleurs il me semble qu'ils sont plus nombreux que les mauvais ?
Amitiés
Jean
il voulait vraiment soigner et pas qu'aux châteaux.
tu as raison aussi sur le nombre des braves...
Amitiés, Jean ! merci, bonne soirée
j'ai remarqué que souvent des médecins étaient aussi hommes politiques amateurs d'art et artistes...et botanistes! merci pour le clavecin, agréable à entendre
tu pourrais être embauchée à la radio : ils font de la pub pour le Val d'Oise !
Bonne soirée Latil
Ton article est intéressant car dans ce temps-là les médecins en savaient très peu,ils connaissaient surtout la saignée...qui guérissait tout.
Bonne journée Sittelle et à bientôt.
la bonne vieille saignée !
les anglais réutilisent les sangsues, je crois ...
Bonne soirée Nadia
Les religieuses au XVII° étaient très actives au niveau des soins,
les "bonnes soeurs" soignaient avec dévouement
Très bonne soirée, Latil !
peut-être pas pour la politique, je ne sais pas !
Merci Catherine; mes amitiés !
On a de bonnes raisons de penser que la saignée et la purge ont causé au Moyen Âge plus de morts que la peste.
Il n'est pas exclus que la médecine puisse commettre des erreurs à nouveau... cela demande une réflexion sérieuse.
C'était intéressant. Merci. BisesCela nous rappelle Molière...
c'est aussi aux malades de réagir, d'être im-patients, tu ne crois pas ?
elle est enfin redevenue une bonne vieille ville !
Bises, merci !Merci pour cet intéressant article. Avec toi on apprend plein de choses.
Bon week-end,
Pascale
As-tu sur petite documentation papier sur Yolie, éventuellement ?
J'ai posé un jalon à la médiathèque intercommunale, il y a plusieurs site.
Très bon dimanche !33alnMercredi 26 Septembre 2012 à 21:00
Bises34GeorgyMercredi 26 Septembre 2012 à 21:00
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