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La Grosse BERTHA --- Vallée de l'Oise -- Vexin/Parisis
Vexin - Parisis
Grande guerre
Certains parents font des cadeaux
extra - ordinaires à leurs enfants...
Monsieur KRUPP
grand industriel de la Ruhr
avait baptisé une énorme machine de guerre
du prénom de sa fille
Bertha KRUPP
Une des énigmes de la Grande Guerre :
La GROSSE BERTHA
a causé une frayeur considérable
en été 1918 dans la vallée de l'Oise , à PARIS et dans sa banlieue Nord.
Les habitants (dont mes grands-parents)
en étaient restés profondément marqués
jusqu'à la seconde guerre qui, elle, leur a apporté
des nouveautés en matière de périls bruyants, la vallée de l'Oise
étant le chemin traditionnel des invasions allemandes.
Une ou plusieurs grosses Bertha ?
les historiens ne paraissent pas d'accord; Allemands ou Français
ont des avis différents. En tout cas,
ce fut une des premières entreprises d'intoxication psychologique
Mais aviation et surtout habitants ont vite localisé
et renseigné alors l'Armée Française et donc Clémenceau...
cette machine infernale avait fait faire des cauchemars
aux habitants du Nord de Paris
et aux Parisiens, visés, blessés et tués ...
D'après les souvenirs familiaux transmis
ce monstre était basé dans l'Aisne et
avait une "voix" et une portée terrifiantes
Pour véritablement avoir une opinion historique objective
de la Grosse BERTHA
voici un extrait d'un article très complet :
Un extrait ( à lire en entier sur le site) pour les amateurs d'Histoire
Copié avec l'autorisation du Service des Armées que je remercie :
http://rha.revues.org/index4682.html
Cette étude n’a pas la prétention de résoudre toutes les énigmes qui entourent le mythe « Grosse Bertha » mais de faire le point des renseignements connus, de dégager les éléments incontestables et d’éliminer les idées reçues, légendes et autres anecdotes. Elle repose pour l’essentiel sur des témoignages, souvent incontrôlables mais qui se recoupent sur certains points. Il s’agit d’officiers allemands ayant participé à l’opération, lesquels ont laissé des récits édités une dizaine d’années après les faits 1, de témoins des aménagements et des tirs, d’employés de tous niveaux de l’entreprise Krupp et d’habitants des communes voisines des positions de batterie. D’autres récits ont été consultés dont les auteurs n’étaient pas en mesure d’assister ou de participer aux faits. Les archives du Service historique de l’armée 2 n’étaient pas alors accessibles aux auteurs contemporains de l’opération et de la décennie qui a suivi. En outre, les autorités allemandes s’étaient attachées à faire disparaître toute trace de cette arme (archives et matériels), ce qui leur a permis d’en nier l’existence. Le retour de l’Allemagne sur la scène politique internationale, puis la passivité des gouvernements alliés devant la montée du nationalisme hitlérien permirent enfin la révélation des faits, désormais présentés comme un glorieux succès. Néanmoins, des récits plus récents, voire contemporains, reprennent sans contrôle les « romans » générés à l’époque par l’opération « Grosse Bertha », perpétuant des contre-vérités qu’il convient de réfuter. L’appellation même de Grosse Bertha, les caractéristiques de cette arme hors normes, la localisation des positions de batterie, le déroulement des tirs, leurs résultats, les actions de contrebatterie, ce qu’il reste de cette opération comparable pour ses effets psychologiques aux raids aériens du conflit suivant, tout a donné lieu à polémique et àrelations où l’imaginaire prend le pas sur la réalité.
Quelques points de sémantique
2Il faut avant tout préciser que Français et Allemands désignent sous le nom de Grosse Bertha deux canons entièrement différents. Pour les Allemands, la pièce d’artillerie baptisée Dicke Bertha par référence à madame ou mademoiselle Krupp (les sources divergent), était un obusier de très gros calibre (420 mm) et de faible portée (14 km) conçu pour l’attaque des forts. Les pièces de ce modèle ont été utilisées avec succès, en 1914, à Liège et à Maubeuge. Compte tenu de leur portée, elles n’ont pu tirer sur Paris qui ne s’est jamais trouvé à moins de 20 km de l’extrême avancée allemande en 1914 et à moins de 90 km en juillet 1918. D’autres pièces du même genre (très gros calibre, très courte portée) ont également reçu le surnom de Bertha ou Dicke Bertha de la part des Allemands et, par confusion, les habitants proches des emplacements de batterie ont conclu après la guerre qu’il s’agissait des fameux canons tirant sur Paris.
- 3 François (Guy), « Les canons de marine allemands de 38 cm SKL/45 Max », Bulletin de l’Association(...)
3Avec plus de raison, mais quand même à tort, le nom de Grosse Bertha a été donné à des pièces de marine de fort calibre (355 ou 380 mm), à longue portée (45 à 62 km) établies sur des embases bétonnées fixes (circulaires ou semi- circulaires), parfois équipées d’une plate-forme métallique. C’était le cas, en particulier, de Ziellisheim (Haut-Rhin), de Semide (Ardennes), de Coucy-le-Château et du bois du Châtelet (entre Château-Thierry et Fère-en-Tardenois, Aisne) et coïncidence, de Crépy-en-Laonnois (aussi dans l’Aisne) où furent installées les deux premières et véritables Grosses Berthas, dans le sens que les Français ont donné à cette appellation 3. Les idées reçues ont la vie dure et des habitants des communes concernées entretiennent l’erreur : c’est historique ! Quant à elle, la municipalité de Coucy-le-Château a supprimé, en 2002, les beaux panneaux émaillés qui, en bordure de la D 934, identifiaient un soi-disant emplacement du terrible engin.
- 4 Ferngeschütz que l’on trouve dans différentes sources, désignait toutes les pièces à longue portée(...)
... ... ...
Référence électronique
Alain Huyon, « La Grosse Bertha des Parisiens », Revue historique des armées, 253 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 05 janvier 2009. URL : http://rha.revues.org/index4682.html. Consulté le 28 janvier 2011
image : http://html2.free.fr/canons/bertha.htm
portarit :
http://3.bp.blogspot.com/_dHMUkWjxiWM/SzKxkvaklAI/AAAAAAAAC3A/U8YdvyiFXIs/s400/index.jpg
Tags : bertha, grosse, allemands, portee, piece
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Commentaires
Bonjour ma douce Sittelle
Ell a bien fait des dégats et a enlevé bien des vies
je te souhaite ma douce une bonne journée
Gros bisous
Méline
C'était le début de la guerre "moderne"... passe une très bonne journée Méline, profite du soleil si nous avons la chance qu'il se montre, aujourd'hui ! je t'embrasse
Et la fille dans tout ça !? Quelle idée !! Je n'aurais pas apprécié que mon prénom soit mélé à cette machine à tuer ! Biz Sittelle et bonne journée !
L'ingéniosité dont font preuve les inventeurs d'armes de destruction n'a d'égale que leur sentimentalité envers leurs enfants !
Chez toi on passe de la musique à la guerre, c'est varié dis donc.
La guerre du Vietnam a fait plus de victime que la guerre de 39-45, mais on en parle guère.
Bonjour
Peut-être sa fille était corpulente aussi !!!! ou alors était-elle vraiment "canon" enfin ça j'en doute un peu...
amitiés
Jean
Une drôle d'idée de toute façon ! j'espère qu'elle aura eu des remords, tout de même... remarque, ce n'est pas mieux en météorologie : les cyclones ont toujours un prénom de fille, quels machos ! Bon après-midi, amitiés
Le sujet du blog est le Vexin et le Mantois, passé et présent, on reste dans le coin ! Je connais mieux la guerre du Viet Nam maintenant en effet... raconté par les réfugiés du Sud-est asiatique, fixés en 1975 à Pontoise, Méry, St Ouen; mais tu as raison; il y a Staline de même et ... on a le choix.
Elle aurait pu refuser, mais à cette époque ?... bizarre; je me demande si les cafetières électriques Krupp sont toujours en vente ! bises, bon après-midi, Claire; gris et froid ici...
Et voilà, Fraülein !
Informations Techniques
Nom officiel: M 42
Surnom: Dicke Bertha (grosse Bertha), Fleissige Bertha (Bertha l'assidue)
Calibre: 420mm (16,5 in).
Portée: 12.5Km (7.7 miles).
Poids total: 70 Tm.
Poids obus: 800KG (1763lb).
Vitesse d'éjection: 400M/s.http://html2.free.fr/canons/bertha.htm
Si la Bertha était située dans l'Aisne, elle devait s'entendre aussi en Belgique... bonne soirée, mes amitiés Cristina
Je ne connaissais pas tout sur cette grosse Bertha . C'est étonnant que tu aies mis de la musique douce pour souligner cet article! Douce soirée, bises Sittelle
J'avais bien quelques marches militaires en stock, mais par contraste, c'est mieux ! c'est drôle le décalage entre Nord et Sud; ici la grosse Bertha a été très connue, mais c'est vrai que l'Histoire n'étant plus enseignée... bonne soirée, je t'embrasse Andrée
Merci pour cet article.
Pas évident d'en dénicher d'aussi passionnants!
J'ai appris plein de choses.
Pour nous, la gosse Bertha fait partie de l'anecdote, mais je pense à ceux qui ont connu cette époque (vos grands parents), ce devait être horrible!
Bonne soirée Sittelle.
Vlà t'y pas que Sittelle pour se défendre ne sais plus quoi inventer, maintenant elle nous sort l'artillerie lourde et se tourne vers la Grosse Bertha ! Au secours....planquons nous...
Bonsoir Sittelle,
C'estun sacré documentaire qu'on voit sur la grosse bertha !
Cette bête à chaire à fait beaucoup de mal.
Merci Sittelle de nous le rappeler !
Bonne soirée.
Nono
Après les horreurs de la 2ème guerre mondiale...on a occulté les autres horreurs de la 1ère...Il est bon de remettre les pendules à l'heure!! De mon coté, je sais que l'occupation allemande dans l'Aisne a été terrible...Malheureusement on ne le sait pas assez..et ce n'était pas des nazis...mais bon..il faut penser à l'Europe..pas vrai???
Une bise de la romaine
Déjà au lycée, nous considérions les Poilus comme des fossiles, alors de nos jours et avec l'enseignement quasi inexistant de l'Histoire... Bise Belle Romaine Janiculaire !
Le nom fait rire, mais ça ne devait pas être très drôle à l'époque... merci Nono, mes amitiés
Elle visait les Parigots ! bon, pour la peine, j'te renvoie le brouillard et le vent d'ouest !
La famille en riait mais bien après, dans les années cinquante ! ils en ont vu d'autres à la seconde guerre... merci Ramon, très bonne soirée ; mes amitiés
J ai déjà entendu parler du Canon Max le Long de Zillisheim, c est en effet à 15km de chez moi. Le canon avait une longueur de 17,1 metre et un calibre de 380mm permettant d envoyer des obus de 750 Kg sur Belfort à une distance de 47,5 km.
Il a tiré une quarantaine de fois entre février et octobre 1916 et de vant le peu de succés de l opération fut démonté. Lorsqu il avait tiré il fallait attendre et l entretenir pendant 2 jours.
De nos jours il existe encore des vestiges en béton des fondations de ce canon.
Bonne soirée Latil
Ce que tu dis de l'entretien de deux jours... je crois avoir entendu quelque chose comme cela, en effet ! Max était cousin de Bertha ? c'était vraiment effrayant; nous ne serions pas très fiers si ce genre de truc venait s'installer près de chez nous... Bonne soirée, mes amitiés Latil
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J'ai entendu parler de la grosse Bertha mais j'ignorais l'origine de son nom... Elle devait être canon la femme de Monsieur Krupps !!! ...