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    IRMA LA DOUCE

    nous a quittés le 6 octobre 2010

     

     

     

     

     

    ERMONT

    Val d'Oise - Parisis

     

     

    Capture-ermont.PNG

     

     a vu naitre la chanteuse  Colette RENARD  

    Capture-colette-renard.PNG

     

    " Colette Renard née Raget,

    est née à Ermont en 1924.

    Adolescente, à Montmartre, elle décroche un premier prix de violoncelle au conservatoire

    et étudie le chant classique pour se retrouver successivement cuisinière,

     fleuriste, mannequin et finalement secrétaire.

    Oui, mais secrétaire du compositeur et chef d'orchestre Raymond Legrand

    qui l'épousera et en fera la chanteuse de sa formation !

    Et c'est alors l'explosion !

     

    Alexandre Breffort et Marguerite Monnot, ayant concocté

    un petit sketch de vingt minutes intitulé Les Harengs terribles,

    décident d'en faire une comédie musicale après avoir entendu Colette chanter.

     

    " Ce sera Irma la douce qu'elle interprétera 932 fois de 1956 à 1967.

    Colette, de cet instant, va collectionner les grands prix du disque,

     passer onze fois en vedette à l'Olympia et quinze fois à Bobino,

    faire admirer au monde le timbre de sa voix, sa diction, la qualité et la variété de son répertoire.

     

    Des tas de succès : "Çà c'est d'la musique", "Tais-toi Marseille",

    ou "Le Chemin des forains", elle eut plein de disques d'or,

    et incarna mieux que quiconque l'esprit de la Butte avant la déferlante rock et après la chanson réaliste.

     

    "Fais comme moi, tire-toi !" lui avait dit Jacques Brel à l'avènement du yé-yé.

     Elle s'est tirée... Une première fois, puis une seconde et, depuis,

    elle disparaît périodiquement pour renaître de plus belle au moment où on ne l'espère plus.

    Colette a observé ainsi, de longues périodes de silence

    (l'une d'elle a duré neuf ans !) avant de remonter sur scène, toujours avec succès.

    Dernièrement, en septembre 2002, elle est remontée sur scène au Déjazet "

     

    : Copié sur le site de la Mairie d'ERMONT :

    http://www.ville-ermont.fr/decouvrez-la-ville/celebrites/colette-renard/  "

     

     

    photo pochette disque : http://www.vinylmaniaque.com/pochettes1/ep-colette-renard.jpg

     

     

     

     

     


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    Vexin et Mantois

    étaient majoritairement de religion catholique.

      

    Capture-a-jugement.PNG

     

    Avec la séparation de l'Eglise  et de l'Etat en 1905

    un coup d'arrêt a été donné aux antiques

    confréries et frairies des 

     

    FRERES DE LA CHARITE

     

    Les Charitables, Charitons ou Caritons

     sont des laïcs, paysans ou artisans,

    asistant les mourants pendant leurs derniers moments,

    tout en soutenant leurs familles;

    ils veillent à ce que chacun, pauvre ou plus riche,

     reçoive une sépulture décente.

      

    DSCN7315.JPG

      

    L'enterrement est célébré à l'église

     par le Curé qui assure la partie lithurgique

    tandis que les frères en  assurent la partie matérielle.

    Fosse, linceuil, portage, tombeau, annonces, ornements.

     

    Les Confréries ont leur siège dans les grosses paroisses

    (en gros dans les actuels chefs lieux de cantons)

    et étendent leurs services tout autour.

    Remontant très loin dans les temps,

    elles n'ont rédigé leurs satuts  en général

    que vers la fin du XVI° siècle

    (est-ce pour récupérer les âmes des catholiques

    au moment où la Réforme s'installait dans la région ?) 

     

     1559 sous Paul IV à Longnes

     

    Charité de St Sébastien en 1604

    approuvée par le pape Clément VIII

    à Guitrancourt

     

    Sainte Barbe à Freneuse, fondée à la suite

    de la Gande Peste déjà décrite par Froissart

     

    Ces confréries existent toujours dans le Nord-Pas de Calais

    Les Charitables de Saint Eloy

    http://www.nordmag.com/nord_pas_de_calais/bethune/historique_charitables.htm

    en Belgique également

     (action vers les Handicapés), à confirmer par nos amis Belges

     

    Elles exerçaient encore  dans les années '70

    dans la vallée de l'Eure, vers Autheuil-Authouillet :

    " Les Caritons " n'avaient pas encore été remplacés par les Pompes funèbres

     

     

    un beau document sur notre région :

    organisation, fonctionnement et histoire :

    http://clioroche.chez.com/charite.html

       

    DSCN3490   ainsi qu'en Eure, à Louviers, pas loin:

    http://sedlouviers.pagesperso-orange.fr/confetextes/charite.htm

       

    In " La vie rurale dans le Vexin-Mantois" 

     Eugène Bougeâtre

    note vers 1920 avec son anticléralisme d'instituteur laïc :

     

    CHAUSSY  Canton de Magny

     ( 95 Val d'Oise actuel,Nord-Ouest Pontoise)

     

    " Un usage bizarre qui remonte à la plus haute antiquité et

     que le curé actuel Aragon Pierre Joseph

    a voulu détruire, dit-on, c'est l'enterrement religieux

    avec l'aide des Frères de la Charité qui naturellement

    se font payer. Le jour de l'enterrement,

     le PREVOST habillé d'une sorte de manteau bleu,

    à bouffettes, une grande croix dorée dans le dos,

    coiffé d'une barrette, armé de deux grosses sonnettes,

     parcourt les rues du village, s'arrête à places fixes,

    récite une prière des morts et annonce l'office.

     L'heure arrivée le groupe,croix, bannière de St Michel

    et guidons en tête, précédant le clergé, va chercher le corps

    et l'apporte à l'églse... puis l'accompagne au cimetière.

     

    Le 1° Novembre, le prévost parcourt les rues à minuit,

    sonne ses clochettes, s'arrêtant pour crier

     

    " Réveillez-vous,

    Gens qui dormez

    Et priez

    Pour les Trépassés"

    Le tour du village terminé, il va au cimetière

    et récite la prière des morts "

     

    Commentaire d'Eugène Bougeâtre :

    "Espérons que quelques-uns de ces usages

     d'un autre temps disparaitront

    dans le cours du XX° siècle "...  "

     

     

    C'est fait, les Charités ont disparu,

    mais je le regrette; l'accompagnement des mourants, des familles,

    la prise en charge des détails matériels

    par des gens dévoués, voulant servir leur prochain

    seraient toujours bien appréciable.

    Et que dire de la facture trop salée des Pompes Funèbres

    uniformisées dans des services dépersonnalisés .

    Dans notre village de Flins sur Seine,

     la commune assurait

    encore l'inhumation jusque dans les années 1980.

     

    Mort, mais toujours pauvre ...

    La prise en charge par les communes

    des frais d'inhumations des "Indigents" est toujours en vigueur.

    Le problème se pose de plus en plus souvent de nos jours.

    Précarité jusqu'au bout.

     

    http://carrefourlocal.senat.fr/vie_locale/ministres/frais_d_obseques_des_personne/index.html

     

    Frais d'obsèques des personnes indigentes

    26 août 2004

    Question écrite Nº 12341 du 03/06/2004 page 1164 avec réponse posée par MASSON (Jean-Louis) du groupe NI .

    M. Jean-Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure

    et des libertés locales sur le fait que la loi fait obligation aux communes de prendre en charge

     les frais d'enterrement des personnes indigentes décédées sur leur territoire.

     Dans son principe, une telle mesure n'est pas contestable dans sa logique de solidarité. Cependant, il arrive que des établissements hospitaliers ou de très grandes maisons de retraite soient installés sur les territoires de très petites communes (100 ou 150 habitants). Dès lors, il en résulte une charge anormale due au décès

     des personnes indigentes sans lien avec la commune, leur nombre générant pourtant des

     dépenses disproportionnées par rapport au petit budget de ladite commune. Il souhaiterait donc qu'il lui

    indique si pour remédier à une telle injustice, il ne conviendrait pas, soit de prévoir que les frais d'obsèques

     des personnes indigentes sont pris en charge, soit par la dernière commune de résidence, soit par le département.


    Ministère de réponse: Intérieur - Publiée dans le JO Sénat du 26/08/2004 page 1955.

    Selon les termes de l'article L. 2213-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT),

     " le maire ou, à défaut, le représentant de l'Etat dans le département pourvoit d'urgence à ce que

    toute personne décédée soit ensevelie et inhumée décemment sans distinction de culte ni de croyance ". L'article L. 2223-27 du code précité dispose quant à lui que " le service est gratuit pour les personnes

    dépourvues de ressources suffisantes. Lorsque la mission de service public définie à

     l'article L. 2223-19 n'est pas assurée par la commune,

     celle-ci prend en charge les frais d'obsèques de ces personnes. Elle choisit l'organisme qui assurera

     ces obsèques ". Il résulte donc de l'ensemble de ces dispositions qu'il appartient aux

     communes de prendre en charge les frais occasionnés par les obsèques des indigents.

    Au plan financier, il faut rappeler que l'Etat participe aux dépenses d'intérêt général des collectivités locales,

     et en particulier aux charges globales de fonctionnement des communes à travers la

    dotation globale de fonctionnement (DGF), dans laquelle a été incluse la subvention

    à titre de participation de l'Etat aux dépenses d'intérêt général qui était accordée

    aux communes, antérieurement à la loi n° 79-3 du 3 janvier 1979 portant création de la DGF.

     L'accroissement des coûts de fonctionnement des collectivités est indirectement pris

    en charge par la revalorisation annuelle de la DGF, dotation globale et libre d'emploi, qui s'inscrit

     dans l'esprit de la décentralisation. Enfin, le maire a la possibilité, sur le fondement de

     l'article R. 2342-4 du CGCT, de poursuivre contre les enfants du de cujus, le recouvrement

    des frais engagés par la commune en en dressant un état. Les frais funéraires sont

    ainsi des dettes de succession qui doivent être prélevées sur l'actif successoral ;

    ils sont garantis par un privilège placé par l'article 2101 du code civil au deuxième rang

     des privilèges généraux qui s'exercent sur les meubles et les immeubles.

     Il n'est donc pas envisagé de faire évoluer le droit dans ce domaine, d'autant plus que le maire

     est l'autorité de police des funérailles et des lieux de sépulture, le département n'ayant

    aucune compétence en matière funéraire et ne pouvant assurer l'inhumation digne des indigents.

     Mettre ces dépenses à la charge de la dernière commune de résidence poserait également

     des problèmes puisque, s'agissant souvent de personnes mobiles et n'ayant pas nécessairement

    une résidence fixe, la détermination de la commune compétente pour prendre en charge

     ces funérailles deviendrait alors complexe, voire source de contentieux, ce qui nuirait à une

     inhumation et dans les délais prescrits de ces personnes.




    26 commentaires
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    CAYEUX

     

     

    SOMME

     

     

    Juste quelques images,

    pour la beauté de la Mer du Nord

    et l'humour de ses amoureux

     

    A moins que ce ne soit

    encore la Manche ?

    je ne sais pas, c'est juste

     à une frontière deux belles mers ...

        DSCN5683

     

    SUR LES GALETS... LA PLAGE

        DSCN5695

     DSCN5690

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    DSCN5701   DSCN5705

     DSCN5711

     

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        DSCN5736DSCN5709  DSCN5739

      DSCN5737

     Celui-là vient du Val d'Oise, c'est tout à fait correct   ! 

    DSCN5730  chou de mer

     DSCN5738

      du SOLEIL

      DSCN5741

      

      DSCN5740

      au bout, c'est la pointe de la rive gauche de la Somme,

    la Baie de Somme; la prochaine promenade : Phare du HOURDEL

      DSCN5767

     

      ici, en Picardie, on parle et on écrit toujours en

     PICARD...

    base de la langue du Nord au-dessus de Paris

     

    493760541_d3e949fd01.jpg 

     

    Les Roses de PICARDIE

     d'une poètesse picarde : 

     

    http://www.bouture.com/picardie.htm

     

     


    44 commentaires
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    J'ai le

    Permis de conduire une nouvelle voiture 

      4 roues à l'avant, deux à l'arrière,

    tout-terrain, frein au pied

    Ecolo, zéro émission de carbone,

    consommation énergétique exclusive

    des calories en réserves inutiles du conducteur

    avec système GBS  * breveté

     

     

    DSCN7499

    Son saint patron d'ange aime

    les tuniques rouges,

    mais aujourd'hui...   

     

    Capture gabriel ottoman

     Capture-gabriel-2.PNG

      DSCN7340

    petit ange porte du bleu

    Tout content de sa nouvelle combinaison,

    il s'est endormi, bras en l'air 

     

    * : exclusif  Grande Boussole Solitaire

       

     

     

     


    24 commentaires
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    Pourriez-vous m'aider à identifier

    ce fruit ?

     

    J'ai une petite idée

    mais sachant que vous êtes nombreux à

    avoir de grandes connaissances botaniques,

    je me borne à vous donner les photographies

     

    Rosacées, facile; mais après :

     

    DSCN7172

     

    Les feuilles alternes, épineuses, longues sont roses au printemps.

    Les carpelles contiennent plusieurs pépins ( au moins 4)

    la chair est dense et très âpre, acide, pas sucrée du tout.

    L'arbuste taillé, a environ 1 mètre de haut.

     

    DSCN7173

     

    Les fruits sont tombés tout seuls, il avait gelé il y a deux semaines

     DSCN7177

     

     

     Je vous remercie de votre aide !

     

     

     


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