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Par sittelle le 27 Février 2011 à 13:45
A LA LANTERNE !
La Lanterne, résidence des Premiers Ministres,
récupérée par la Présidence depuis 2007
se situe à la sortie de Versailles, route de Saint Cyr l'Ecole,
juste après l'Orangerie
Impossible d'y accéder en ce moment, on y cogite, et fort ...
on y discute,
MAM oui !
Mais on ne conduira pas la Ministre à la lanterne,
la Terreur est terminée, heureusement
LANTERNE
Nom que portèrent dans le principe les réverbères des rues de Paris.
Je montrerai les baux de mes maisons [à Paris],
je produirai mes quittances des boues et lanternes
. [Sévigné, 13 avr. 1689]Être à Paris en butte au public, j'aimerais mieux être une lanterne des rues exposée au vent et à la grêle
. [Voltaire, Correspondance]Pendant la Révolution française, mettre à la lanterne,
se servir des cordes des réverbères pour pendre ceux que désignait la fureur populaire.
À la lanterne ! cri sauvage, pendant la révolution,
par lequel on appelait la vengeance populaire sur quelqu'un.
On criait : L'abbé Maury à la lanterne ! -
Eh bien, répondit-il, quand vous m'aurez mis à la lanterne, y verrez-vous plus clair ?
extrait de : http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/lanterne/43654
Description complète et histoire :
La cérémonie du mariage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni a été célébrée à l'Elysée.
Mais le dîner a eu lieu à la Lanterne à Versailles. Résidence secondaire des Premiers ministres
jusqu'à l'année dernière, Nicolas Sarkozy a jeté son dévolu sur cette magnifique bâtisse
située dans le parc du château de Versailles depuis sa prise de fonction en mai 2007.
La lanterne est devenue le deuxième QG du Président de la République après l'Elysée.
Il peut notamment y recevoir plus discrètement ses visiteurs.
C'est donc à la Lanterne que se sont déroulés le dîner et la nuit de noces de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni.
Enquête sur l'un des lieux les mieux gardés de la République.
Un pavillon situé dans le parc du château de Versailles
Le pavillon de la Lanterne a été construit en 1787 au fond du parc du château de Versailles.
La maison centrale, de 20 mètres de long, a été mise à la disposition des membres
du gouvernement suite à la décision du général De Gaulle en 1959.
André Malraux y séjourna en premier et c'est sa femme, Louise de Vilmorin, qui a fait réaménager la bâtisse.
Au rez-de-chaussée de la maison centrale, on y trouve un grand salon, une salle à manger et un bureau. A
l'étage, il y a cinq chambres avec leurs salles de bain.
Les ailes du pavillon servent à loger le personnel et le service de sécurité.
texte en provenance de ce site, la suite et des photographies :http://www.politique.net/2008020501-la-lanterne-a-versailles-residence-de-nicolas-sarkozy.htm
Décision : ce soir aux JT !
22 commentaires -
Par sittelle le 9 Février 2011 à 05:52
Vexin - Parisis
Grande guerre
Certains parents font des cadeaux
extra - ordinaires à leurs enfants...
Monsieur KRUPP
grand industriel de la Ruhr
avait baptisé une énorme machine de guerre
du prénom de sa fille
Bertha KRUPP
Une des énigmes de la Grande Guerre :
La GROSSE BERTHA
a causé une frayeur considérable
en été 1918 dans la vallée de l'Oise , à PARIS et dans sa banlieue Nord.
Les habitants (dont mes grands-parents)
en étaient restés profondément marqués
jusqu'à la seconde guerre qui, elle, leur a apporté
des nouveautés en matière de périls bruyants, la vallée de l'Oise
étant le chemin traditionnel des invasions allemandes.
Une ou plusieurs grosses Bertha ?
les historiens ne paraissent pas d'accord; Allemands ou Français
ont des avis différents. En tout cas,
ce fut une des premières entreprises d'intoxication psychologique
Mais aviation et surtout habitants ont vite localisé
et renseigné alors l'Armée Française et donc Clémenceau...
cette machine infernale avait fait faire des cauchemars
aux habitants du Nord de Paris
et aux Parisiens, visés, blessés et tués ...
D'après les souvenirs familiaux transmis
ce monstre était basé dans l'Aisne et
avait une "voix" et une portée terrifiantes
Pour véritablement avoir une opinion historique objective
de la Grosse BERTHA
voici un extrait d'un article très complet :
Un extrait ( à lire en entier sur le site) pour les amateurs d'Histoire
Copié avec l'autorisation du Service des Armées que je remercie :
http://rha.revues.org/index4682.html
Cette étude n’a pas la prétention de résoudre toutes les énigmes qui entourent le mythe « Grosse Bertha » mais de faire le point des renseignements connus, de dégager les éléments incontestables et d’éliminer les idées reçues, légendes et autres anecdotes. Elle repose pour l’essentiel sur des témoignages, souvent incontrôlables mais qui se recoupent sur certains points. Il s’agit d’officiers allemands ayant participé à l’opération, lesquels ont laissé des récits édités une dizaine d’années après les faits 1, de témoins des aménagements et des tirs, d’employés de tous niveaux de l’entreprise Krupp et d’habitants des communes voisines des positions de batterie. D’autres récits ont été consultés dont les auteurs n’étaient pas en mesure d’assister ou de participer aux faits. Les archives du Service historique de l’armée 2 n’étaient pas alors accessibles aux auteurs contemporains de l’opération et de la décennie qui a suivi. En outre, les autorités allemandes s’étaient attachées à faire disparaître toute trace de cette arme (archives et matériels), ce qui leur a permis d’en nier l’existence. Le retour de l’Allemagne sur la scène politique internationale, puis la passivité des gouvernements alliés devant la montée du nationalisme hitlérien permirent enfin la révélation des faits, désormais présentés comme un glorieux succès. Néanmoins, des récits plus récents, voire contemporains, reprennent sans contrôle les « romans » générés à l’époque par l’opération « Grosse Bertha », perpétuant des contre-vérités qu’il convient de réfuter. L’appellation même de Grosse Bertha, les caractéristiques de cette arme hors normes, la localisation des positions de batterie, le déroulement des tirs, leurs résultats, les actions de contrebatterie, ce qu’il reste de cette opération comparable pour ses effets psychologiques aux raids aériens du conflit suivant, tout a donné lieu à polémique et àrelations où l’imaginaire prend le pas sur la réalité.
Quelques points de sémantique
2Il faut avant tout préciser que Français et Allemands désignent sous le nom de Grosse Bertha deux canons entièrement différents. Pour les Allemands, la pièce d’artillerie baptisée Dicke Bertha par référence à madame ou mademoiselle Krupp (les sources divergent), était un obusier de très gros calibre (420 mm) et de faible portée (14 km) conçu pour l’attaque des forts. Les pièces de ce modèle ont été utilisées avec succès, en 1914, à Liège et à Maubeuge. Compte tenu de leur portée, elles n’ont pu tirer sur Paris qui ne s’est jamais trouvé à moins de 20 km de l’extrême avancée allemande en 1914 et à moins de 90 km en juillet 1918. D’autres pièces du même genre (très gros calibre, très courte portée) ont également reçu le surnom de Bertha ou Dicke Bertha de la part des Allemands et, par confusion, les habitants proches des emplacements de batterie ont conclu après la guerre qu’il s’agissait des fameux canons tirant sur Paris.
- 3 François (Guy), « Les canons de marine allemands de 38 cm SKL/45 Max », Bulletin de l’Association(...)
3Avec plus de raison, mais quand même à tort, le nom de Grosse Bertha a été donné à des pièces de marine de fort calibre (355 ou 380 mm), à longue portée (45 à 62 km) établies sur des embases bétonnées fixes (circulaires ou semi- circulaires), parfois équipées d’une plate-forme métallique. C’était le cas, en particulier, de Ziellisheim (Haut-Rhin), de Semide (Ardennes), de Coucy-le-Château et du bois du Châtelet (entre Château-Thierry et Fère-en-Tardenois, Aisne) et coïncidence, de Crépy-en-Laonnois (aussi dans l’Aisne) où furent installées les deux premières et véritables Grosses Berthas, dans le sens que les Français ont donné à cette appellation 3. Les idées reçues ont la vie dure et des habitants des communes concernées entretiennent l’erreur : c’est historique ! Quant à elle, la municipalité de Coucy-le-Château a supprimé, en 2002, les beaux panneaux émaillés qui, en bordure de la D 934, identifiaient un soi-disant emplacement du terrible engin.
- 4 Ferngeschütz que l’on trouve dans différentes sources, désignait toutes les pièces à longue portée(...)
... ... ...
Référence électronique
Alain Huyon, « La Grosse Bertha des Parisiens », Revue historique des armées, 253 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 05 janvier 2009. URL : http://rha.revues.org/index4682.html. Consulté le 28 janvier 2011
image : http://html2.free.fr/canons/bertha.htm
portarit :
http://3.bp.blogspot.com/_dHMUkWjxiWM/SzKxkvaklAI/AAAAAAAAC3A/U8YdvyiFXIs/s400/index.jpg
33 commentaires -
Par sittelle le 28 Janvier 2011 à 05:33
Adagio du Concerto pour clarinette
27 Janvier 1756
anniversaire de la naissance de
MOZART
http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0043/m505201_02de10162_p.jpg
Enfant, il est reçu à la Cour à Versailles
par Louis XV et la famille royale :
Décembre 1763 - Janvier 1764
Dans le cadre de son périple européen, le jeune Mozart arrive à Versailles avec
son père Léopold et sa sœur Nannerl. Un séjour en demi-teinte.
Le 18 novembre 1763, Léopold Mozart arrive à Paris pour présenter
ses deux enfants prodiges :
Marie-Anne, dite Nannerl, âgée de 12 ans,
et surtout son petit Wolfgang, 6 ans.
Ils espèrent se produire à la cour de Versailles.
Le baron Friedrich Melchior Grimm, célèbre auteur allemand,
ami des encyclopédistes, va les y introduire.
Une visite privée a lieu au milieu de décembre.
Louis XV les reçoit avec Mme de Pompadour.
Léopold la trouve fort belle mais pleine d’orgueil. Elle a un air d’impératrice !
Il rit lorsque Wolfgang lui chuchote qu’elle ressemble à Threzel, leur cuisinière !
Après avoir joué pour elle, Mozart veut l’embrasser.
La marquise refuse, ce qui froisse le petit garçon.
N’a-t-il pas embrassé l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ?
Le fait est que les Mozart sont heurtés par la rigidité de la Cour de France.
La réception officielle de la famille a lieu à la fin décembre.
Elle loge, depuis le 24, à l’hôtel de Cormier (n° 6 de la rue du Peintre Lebrun actuelle),
à deux pas du château. (en face du Théâtre actuellement)
MESDAMES
Après avoir joué devant la famille royale, la dauphine et
Mesdames, filles de Louis XV, embrassent à plusieurs reprises les enfants,
à la grande satisfaction de Léopold
Il mesure au nombre de baisers, l’intérêt qu’on leur porte.
Mme de Pompadour
reçoit là une leçon ! Le 1er janvier 1764, la famille est conviée à la table du roi.
Wolfgang est assis à côté de la reine Marie Leszczinska, Léopold près du roi et Nannerl,
entre le dauphin et Mme Adélaïde. La reine, qui parle allemand, fait office d’interprète.
A la fin du repas, Louis XV demande à entendre Mozart jouer de l’orgue.
Une heure est convenue pour le lendemain. Mais le roi, impatient, se lève
et se dirige vers la chapelle royale. Tout le monde suit.
L’enfant frappe une note prolongée, puis une autre,
suivie d’un déluge d’harmonie. Le roi est stupéfait !
Les Mozart demeureront 16 jours à Versailles. Léopold trouve la musique de la chapelle royale
à la fois bonne et mauvaise. Les chœurs sont, selon lui, excellents, mais la musique vocale
trop glaciale, trop française ! A leur départ, Louis XV fait verser par
les Menus Plaisirs, 1200 livres. Somme qui vient s’ajouter aux multiples présents
qu’ils ont reçus. Mozart dédiera en mars à Mme Victoire, en gage de reconnaissance,
ses deux premières sonates pour clavecin publiées à Paris.
Une autre jeune Autrichienne arrivera six ans seulement après Mozart
dans cette Cour, le 17 mai 1770
étouffée par l'étiquette, les courtisans et la lourdeur du décor
elle se réfugiera au Hameau dit de la Reine
L'atmosphère générale du Versailles actuel, ville et château,
est toujours très froide, au propre et au figuré !
copié du site :
Acheter rue du peintre Lebrun à Versailles ? ...
image : la cour de Louis XV
http://images.recitus.qc.ca/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=2220&g2_serialNumber=3
image : les filles de Louis XV
http://data0.eklablog.com/lejardindutemps/mod_article54727821_50635553f358e.jpg
46 commentaires -
Par sittelle le 27 Janvier 2011 à 06:16
Le 27 JANVIER 1794
8 Pluviôse, An II
Envoi à MEULAN
d'un détachement de l'armée révolutionnaire de PONTOISE,
de deux pièces d'artillerie
et de compagnies de canonniers
Et ce jour, on fêta le
MEZEREUM
ou BOIS JOLI, au multiples propriétés :
http://nature.jardin.free.fr/arbuste/nm_daphne_me.html
et surtout,
ce jour-là l
le député Bertrand BARERE fait voter la loi
rendant obligatoire
le FRANCAIS
pour tous les documents publics
In "Ephémérides pontoisiennes" d'Henri LE CHARPENTIER - Pontoise, 1892
gravure :
26 commentaires -
Par sittelle le 26 Janvier 2011 à 06:02
Paris
1909
une carte postale familiale :
On est loin des longues files d'attente actuelles...
mais les ascenseurs fascinent toujours autant
L'ancien Palais du TROCADERO
est au fond.
Il avait été construit pour l'Exposition Universelle de 1878
et réutilisé lors de l'Exposition de 1889
et a donc suivi les travaux de la Vieille Dame,
achevée en 1889 après seulement 26 mois de travaux.
Les bureaux d'étude avaient travaillé cinq ans sur le dossier;
la technique avait été mise au point sur
le chantier du Viaduc de GARABIT: tout tient avec des rivets...
Les célèbres rivets et leurs riveteurs,
les hommes-écureuil
qui travaillaient dans le vent, le gel, le froid,
sans protection, sans vertige...
Ce bon blog vous explique le travail des RIVETEURS
http://coyotus-erudicus.blog4ever.com/blog/lirarticle-284064-1278344.html
http://paris1900.lartnouveau.com/cartes_postales_anciennes/le_trocadero.htm
La TOUR EIFFEL
http://www.tour-eiffel.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=17&Itemid=24&lang=fr
Et à la Libération :
Aucun droit n'est perçu sur l'image de la Tour Eiffel
qui relève du domaine public.
De jour.
Mais la nuit :
attention tout de même !
http://www.ipernity.com/blog/halx_6/83470
26 commentaires
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