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Par sittelle le 23 Décembre 2011 à 05:42
C'est l'hiver, qui nous incite à plonger, bien au chaud, dans l'Histoire...
le temps-horloge et le temps-météo ne me permettant pas
d'aller faire des photos pour le moment, voyageons dans le Temps !
La vieille cité Val d'Oisienne
de SAINT OUEN L'AUMONE
célèbre par son Abbaye de MAUBUISSON
Blanche de Castille, Louis IX, Philippe le Bel, etc... !
http://www.valdoise.fr/6444-l-abbaye-de-maubuisson-a-saint-ouen-l-aumone.htm http://www.lejardindutemps.com/article-le-droit-de-havage-vexin-52548984.html
se trouve juste sur la rive gauche de l'Oise
(en face de PONTOISE, lui en pays du Vexin)
en pays Parisis, capitale Lutèce !
L'Oise séparait les tribus des Veliocasses des Parisis,
mais le gué, puis le pont relient les gens depuis des millénaires;
les soldats Romains sont passés ici pour "pacifier" le territoire actuel de
Normandie et aller en Grande Bretagne. Belgica et Celtica avaient ici leur frontière
(ici un peu plus tard, vers 1960, avant l'hécatombe... mais nous en reparlerons!)
C'est à EPLUCHES que fut implantée la première gare Terminus
du Chemin de Fer du réseau NORD, avant Pontoise.
Dans ce secteur marécageux paissaient des moutons en nombreux troupeaux,
qui fumaient et enrichissaient la terre avec leurs excréments.
Au siècle dernier, c'était plutôt de l'engrais organique humain bien parisien...
et qui a assisté à un épandage maraicher s'en souvient ! "Quels beaux céleris !"
Qui dit moutons dit toisons à nettoyer pour vendre et expédier la laine.
"Epluche" signifiait enlever les pailles, les bourres, les déchets, les brindilles
des toisons en ballots.
Pas question d'épluchures de pommes de terre ni de fannes de céleri,
bien que ce quartier soit maraicher depuis bien longtemps; les eaux usées
de la Ville de Paris, par un réseau hydralique remarquable, venaient irriguer les cultures
jusqu'il y a quelques années .
Voir ce site remarquable , dont je recopie une partie :
link http://www.yvescochet.net ( mais c'est M. COCHET !)
La colonne d’équilibre de la Haute-Borne 28 mai 2007 Le service de l’assainissement parisien a utilisé pendant tout le XXe siècle le plateau de Méry-Pierrelaye, situé à vingt-cinq kilomètre au nord de Paris, dans le Val d’Oise, pour l’épandage des eaux d’égouts. Le réseau d’irrigation de la plaine présente la particularité de refouler de l’eau sous pression dans des conduites de distribution. C’est pourquoi les ingénieurs ont dû concevoir des colonnes, appelées aussi cheminées d’équilibre ou colonnes de déversement, afin d’éviter le “coup de bélier”, c’est-à-dire les effets d’une surpression dans les conduites. Trois colonnes en ciment armé sont aménagées dès 1898-1899 sur les trois secteurs de refoulement. Chacune comporte, intérieurement, deux conduites métalliques verticales parallèles, reliées au réseau. Les colonnes d’équilibre témoignent du réseau technique enterré sous les chemins. Avec leur sommet crénelé, leur rocaille, elles ont fière allure, ces cheminées que l’ingénieur en chef Launay avait voulu “habiller… aussi convenablement que possible.”
Au fond à gauche, vu de Pontoise : Epluches
Je puiserai comme d'habitude dans mes documents familiaux, livres et revues du patrimoine
et dans les historiens locaux :
Eugène Bougeatre, la Vie rurale dans le Vexin au XIX°
Dominique GUIDONI chez Edijac pour La grande Histoire de St Ouen l'Aumône 1986
Bienvenue en Pays Parisis !
30 commentaires -
Par sittelle le 24 Octobre 2011 à 06:25
YVELINES
dans la Vallée de la Mauldre, Mantois
Visite rapide de la petite ville de
MAULEque vous connaissez déjà...
Mais oui, par le cinéma !
il faisait gris (très exceptionnellement !)
ce samedi 8 octobre...
La Mairie ? non, La Kommandantur
de la 7° Compagnie au clair de lune de Lune ...
et en reflet :
Au dessus de cette jolie boutique, a été tournée une scène de
La Crise de Coline Serreau
et bien d'autres films et téléfilms comme
L'INSTIT' de Gérard KLEIN
(qui a été gardien des Etangs de Hollande près de Rambouillet...
que nous reconnaissons au fil des rediffusions !
Choisissez un oeil ci-dessous
et ouvrez-le bien...
pour trouver un chardon...
Au choix :
Quelques films, mais beaucoup d'autres que je n'ai pas encore retrouvés... 1954: Piédalu député de Jean Loubignac.
1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux.
et les autres de la même série ! Wiki, tu ne sais pas tout !
1979 : Écoute voir de Hugo Santiago.
1989 : Radio Corbeau d'Yves Boisset.
Orages d'été - saison 1 de Jean Sagols.
Orages d'été, avis de tempête - saison 2 de Jean Sagols.
1997 : Miracle à l'Eldorado de Philippe Niang.
Les Sœurs Soleil de Jeannot Szwarc.
on reconnait les lieux au fil des rediffusions en fait...
Ecureuil Vorace change de nid, et
va placer ses noisettes dans cette belle ancienne boutique...
Dommage... les banques prennent presque toutes les boutiques de la place du marché
La célèbre Chef Babette de Rosières aurait repris un restaurant,
est-ce ici, près du Musée du Prieuré ? link
L'Eglise St Nicolas vue du Prieuré, en réfection, bâchée...
Je suis passée par la Sente au Loup et les escaliers,
cherchant le chardon, et...
et juste en haut, mauvaise rencontre sur le boulevard des Fossés :
J'aime bien ces belles pancartes anciennes des années Soixante...
Comment ne pas imaginer de roman ou de scénario
dans ces jolies rues préservées avec goût,
les escaliers, sentes, traverses et coins de nature...
et la Mauldre qui passe dans la vallée
Alors, ce Chardon ?...
il est là ! Ecossais...
avec une énigme historique que vous aiderez peut-être à résoudre...
link ACIM MAULE
Les Maule d'Ecosse Le Comité de jumelage de Maule et de la Vallée de la Mauldre a organisé un voyage à Carnoustie du 13 au 21 avril 2002 ;
A cette occasion, l'ACIME a diffusé ces informations que nous vous communiquons.
Pourquoi s’intéresser au Domaine de Panmure ?
L’histoire commence à Maule. En 1066, Guarin, fils cadet du baron d’alors, Pierre 1er de Maule, aurait suivi Guillaume le Conquérant dans sa conquête de l’Angleterre, avec bien d’autres nobles normands.
L’un des descendants de Guarin recevra des terres du roi David 1er en remerciement de sa fidélité. Ainsi se fonde la lignée de ceux que nous appelons « les Maule d’Ecosse ».
Vers 1224, Pierre de Maule épouse Christine de Valogne qui lui apporte le domaine de Panmure que nous visitons aujourd’hui. Du premier château fortifié, il ne reste que quelques vestiges enfouis sous la végétation.
Vers 1660, un autre château fut construit. En 1720, James Maule, comte de Panmure suivit les Stuart en exil à Saint-Germain-en-Laye ; Au moment du départ, il passa le portail qui se dresse encore dans le domaine, jurant que ce portail ne s’ouvrirait que si un Stuart montait à nouveau sur le trône d’Ecosse. Voilà pourquoi depuis lors il est resté irrémédiablement fermé ! Profitant de ce séjour en France, James est venu visiter Maule, le pays d’origine de sa famille. Il se rendit même à Pennemort ; nous connaissons tous les détails de ce voyage grâce au récit qu’il en fit. Et c’est aussi grâce à la description qu’il en a faite que nous connaissons les armoiries qui se trouvaient dans l’église de Maule et qui ont été effacées à la Révolution.
La descendance de James Maule fut assurée par sa fille, Jean, qui épousa George, lord Ramsay. Le comte de Dalhousie, 17ème du nom, et qui vit aujourd’hui au château de Brechin, en est le lointain descendant (voilà pourquoi le jumelage a adopté le tartan des Ramsay). Mais revenons à Panmure.
Quand en 1950, Simon Ramsay hérita du domaine, il eut à payer de tels droits qu’il fut contraint de vendre le domaine aux enchères.
Il fut acquis par lots par le Harrison Trust qui en 1955 décida la démolition du château. Elle fut réalisée avec des engins explosifs de l'armée. Il subsiste l'esplanade, sur lequel le château de Panmure était construit, et quelques-unes de ses dépendances.
Terminons ce très bref aperçu en signalant que Panmure reste pour nous une énigme.
Il subsiste à Maule la ferme de Pennemort. C'était traditionnellement le fief des cadets de la famille Maule. N'y aurait-il pas un lien entre ces deux noms mais lequel ?
L'énigme se corse... sur ce site Britannique
de Maule Family...
et le premier Soldat Allié de la Libération de la Ville en 1944
aurait été un MAULE d'Ecosse...
29 commentaires -
Par sittelle le 6 Octobre 2011 à 05:48
RICHEBOURG est situé en Yvelines
au Nord de HOUDAN
Nous sommes sur le territoire des
"Barbus" ... les CARNUTES !
http://www.richebourg78.fr/pageLibre00010074.html
Des oliviers en pots en Yvelines, une demeure de maitre
exceptionnellement riche et bien organisée mais
abandonnée vers 290... pourquoi, que s'est-il passé
localement ou dans la société pour délaisser un tel domaine ?...
Le Service Départemental d'Archéologie des Yvelines
nous expose ses recherches :
http://archeologie.yvelines.fr/spip.php?article161
Des Gaulois aux Gallo-Romains : une demeure d’aristocrates et ses jardins (Richebourg)
Au lieu-dit de la "Pièce du Fient" une fouille programmée a été menée par le SADY
entre 1993 et 1999. Les découvertes se sont révélé de première importance pour comprendre
le processus de romanisation dans les campagnes gauloises.
Une villa à la mode romaine...- Vue aérienne de la villa fouillée à Richebourg au lieu-dit "La Pièce du Fient".
C’est vers 40 avant J.-C. qu’un premier enclos, constitué de fossés avec talus, est établi afin de protéger une habitation qui montre déjà une architecture caractéristique du monde romain : murs maçonnés et toiture de tuiles. _
Le propriétaire de cette villa pourrait être un Gaulois, ayant travaillé pour Rome, et revenu assez enrichi pour faire bâtir sa demeure à la mode romaine. En effet, le bâtiment principal comprend une grande salle à foyer central et est bordé de galeries sur trois de ses côtés, ce que les Gaulois ne connaissaient pas. À l’extérieur de l’enclos, on retrouve également un premier petit sanctuaire privé ayant livré, notamment, de nombreuses monnaies (voir quelques exemples dans le diaporama).- Intaille en onyx (pierre d’une bague gravée en creux) représentant l’empereur Auguste jeune (fin du 1er s. avant J.C.).
- Maquette de la villa de Richebourg (P. Velu). A gauche, la résidence du maître, au centre le jardin d’ornement et, à droite, le bâtiment de stockage.
Dans les années 10 avant J.-C., une nouvelle résidence luxueuse est bâtie sur deux étages et agrémentée d’une galerie à colonnade en façade. Cette demeure connaît de multiples réaménagements avec, par exemple, l’installation de "pavillons" de part et d’autre de la colonnade. L’un d’eux sert, dès les années 50 de notre ère, de bains privés chauffés par hypocauste. En vis à vis, un imposant bâtiment de stockage, flanqué d’une grande tour, a peut-être servi à entreposer des grains issus de prélèvements fiscaux sur les récoltes que le propriétaire contrôlait.
... et son jardin d’agrément
Entre ces deux bâtiments est aménagé un espace de jardins, qui représente à ce jour le plus exceptionnel exemple étudié en Gaule.
Il s’organise autour de deux chemins empierrés et croisés,
divisant les jardins en quatre parterres de terre végétale.
Au dessus des chemins, des pergolas de bois sont attestées
par la présence de calages de poteaux symétriques.
- Pots en terre cuite servant à la transplantation d’arbustes, découverts dans le jardin de la villa de Richebourg.
À l’intérieur des massifs de terre ont été découverts près de 150 pots perforés servant aux plantations ou au repiquage d’arbres ou d’arbustes. L’analyse des pollens conservés dans le sédiment a permis de définir les essences d’arbustes plantés dans le jardin, notamment du lilas ou, plus étonnant, du mélèze, du cèdre et, peut être, de l’olivier, tous originaires du sud de la France !
Ce site reste à ce jour l’un des jardins les mieux documentés de l’ensemble du monde antique.
- Détail de la maquette de la villa : le fanum et les chapelles, situés à l’extérieur de la pars urbana (P. Velu).
- Aquarelle représentant l’ensemble du domaine de la villa de Richebourg (S. Païn).
Le secteur fouillé correspond principalement à ce que l’on appelle la pars urbana, ou la zone d’habitation du propriétaire et ses dépendances directes, notamment un bâtiment sur cave. À Richebourg, celle-ci s’étend sur près d’un hectare. Mais, vers l’ouest, se développait également une vaste cour, la pars rustica, regroupant les bâtiments liés à l’exploitation agricole (étable, greniers, granges, remises), à peine explorée, ainsi qu’une zone cultuelle pourvue d’un fanum carré à galerie et de trois petites chapelles, qui a pu être fouillée.
Au IIIe siècle (vers 250), le départ des propriétaires entraîne une modification majeure du site. La pars rustica (cour agricole) est détruite et ses matériaux récupérés. L’ancienne résidence de la pars urbana est réaménagée en bâtiment d’exploitation et de nouvelles constructions en pierre et en bois sont édifiées sur une surface plus restreinte. L’activité du site semble alors plus nettement orientée vers l’élevage(présence d’enclos à bétail comme de séchoirs et de fumoirs à viande).
Cet établissement agricole est définitivement abandonné vers les années 290.
Pour en savoir plus sur cette villa :L’ouvrage "Carte archéologique de la Gaule - Les Yvelines".
La vidéo et le livret d’accompagnement "Gaulois au service de Rome".
La maquette à emprunter "Un domaine agricole en Gaule romaine".
les crises agricoles ne datent pas d'aujourd'hui !
sans doute en saura-t-on plus un jour...
nos archéologues départementaux travaillent...
35 commentaires -
Par sittelle le 12 Septembre 2011 à 05:16SUR CE LIENVous trouverez le programme complet de laFOLLE JOURNEE DE LA ROUTE DE 40 SOUSdu 17 Septembre prochain.Les voitures anciennespartiront de Saint Germain en Laye pour Manteset s'arrêteront dans notre village à Flins
Type d'événement : Voitures anciennes
Detail de la manifestation automobile :
rencontre entre St Germain en Laye et Mantes la Jolie, des plus jolies automobiles entre 1920 et 1970.
Animation le long de la RN13 (route de 40 sous)
Plus d'information auprès de : - André TRIANA - Mail : fj.routede40sous@orange.frRoute de 40 Sous : ex Route Nationale 13, actuelle RD 113 Ce nom de " Route de 40 Sous" a diverses explications...1/ celle de Wiki, pas satisfaisante :2/ voici celle de notre grand HistorienMarcel LACHIVERin : Histoire de Mantes et du Mantois - à travers Chroniques et Mémoires,Meulan 1971 - page 321" 1772,la route de Mézières, ou la Route dite de 40 Sous, fut faite par corvées.Les habitants de l'élection furent obligés d'y venir avec leurs chevaux et voitures"" Note 148 bas de page 321:... l'opinion la plus communément admise est que ces 40 sous représentent la valeur d'une journée de travail. Cette opinion nous semble insoutenable, les salaires journaliers étant beaucoup plus bas à l'époque; d'après les chiffres officiels fournis par l'Intendant de Paris pour l'élection de Mantes, voici les salaires de 1771:Journalier 15 à 18 sous en été, 12 en hiverMaçon, charpentier, menuisier 30 sous et 25 en hiver "cf article Mézières sur Seine - Mantois / YvelinesC'est la deuxième année que se déroule cette manifestationun aperçu de 2010 à Flins est ici !
13 commentaires -
Par sittelle le 29 Août 2011 à 05:10
LA FONTAINE D'AMOUR à PONTOISE
Un détour " en revenant de Pontoise " !
Voici une jolie légende Pontoisienne :source
http://www.ville-pontoise.fr/content/heading520/content2172.html
Cette ancienne et étroite tour en pierre de taille, de six mètres de haut
et de deux mètres de diamètre, abrite un puits. On est venu y chercher de l'eau jusqu'en 1945.
La tour a probablement été construite entre 1778 et 1821,
mais il était déjà question de la fontaine d'amour au temps de Charles V (1364-1380).
Le sommet de la tour servait de relais au télégraphe optique de Chappe.
La source, la tour et la rue du même nom tirent leur appellation d'une légende
qui se perpétuerait depuis le XIIIesiècle: Le seigneur de Nesles possédait sur ce versant de la Viosne
un beau manoir entouré d'un vaste parc. Une source y naissait. Alix, la fille unique du seigneur,
fréquentait Béranger, un jeune écuyer. Les deux amoureux se donnaient rendez-vous à la source.
Le père, furieux en apprenant leur liaison, fit assassiner l'écuyer dont le corps fut découvert au lieu du rendez-vous.
Alix, inconsolable, prit le voile et finit ses jours à l'abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen-l'Aumône.
On aurait découvert, à proximité de la fontaine, une pierre portant en lettres gothiques la mention
« ci-gisent Béranger de Presles et Alix de Nesles ».
Mais si la légende est belle, il est improbable qu'une religieuse de Maubuissonait pu se faire inhumer en pleine campagne en compagnie de son amant après une vie passée au couvent...
De plus, aucune Alix de Nesles ne figure dans la liste des soeurs de l'abbaye de Maubuisson.
La Fontaine d'Amour a été restaurée par la Ville en 1999.-----------------------------------------
La ville de Pontoise a oublié qu'elle a fait recouvrir notre jolie et historique
rivière la Viosne dans les années '70,
pour faire un immense et bien laid parking,
pourtant indispensable pour les usagers de la gare...
Et que, au bord de l'eau, juste en bas sur cette photo St Maclou au fond,
se trouvait une source claire,
un bassin niché dans une belle voûte de pierre médiévale,
avec une eau claire; on y accédait par un petit chemin tout boisé
entrant dans nos légendes en quelques pas sous les frondaisons...
Et cette construction était bien ancienne... légende bien fondée !
"Rou-rou... C'est beau, mais c'est trop triste, ta légende !"
29 commentaires
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