• C'est la Fête !  ta fête, pauvre goret...





    Juste avant  la Toussaint
    On tue le cochon...

     vers 1890, presque tout le monde dans
    les villages élève un porc, le goret

    Il a été acheté, tout petit en septembre,
     à la Foire ou au marché
    à Magny, La Roche-Guyon, Mantes, Dammartin ou Houdan,
    ou bien à des marchants qui passaient à dates fixes avec des troupeaux
    de quinze à vingt porcelets...

    Tout rose, on l'a installé dans la "souette " paillée.

    On en achetait un autre à la Foire St Martin à Pontoise, le 11 novembre
    Pour 5 F,  et on le rapportait traditionnellement
    enfermé dans un sac... pauvre bête

    Pommes de tere cuites à l'eau grasse, son,
    restes de cuisine et laitages ( du bon lait )
    l'ont fait grossir ;
    la
       tinette  ( le saloir en grès )  tire à sa fin...il est temps
    Il pèse dans les 250 à 300 ! (en livres : moitié en kg )

    Comme maintenant, le cochonnier ou " eul' tueux de cochon"
    est un ambulant qui fait du " rabiot  "

    " Eul' Jean, y  tue les cochons comm' son père
    et fait l'andouille comme son grand-père "

    Femmes et enfants pleurent... merci, les oignons
    (c'est pour le boudin...)


    Bon, passons les détails de la tuerie...
    le porc devenu cochon donne son sang, recueilli dans une poêle 
    à longue queue et salé immédiatement.
    Un grand feu dans la cour et on grille la bête,
    on la bouchonne ; la couenne est nette

    Les enfants dégustent les " cacots " grillés, l'intérieur des sabots


    Dans le cochon, tout est bon,
    on doit bien le dire dans la France entière
    et ailleurs. 

    Tous frères en cochon,
    en quelque sorte, à travers le monde !


    Les tinettes* en grès 
    sont ébouillantées avec de l'eau aromatisée de
    thym, sauge, lavande et laurier
    Au fond : une couche de gros sel gris, viande, sel, viande...
    on bouche avec un couvercle de bois et au cellier ou au fournil

    Alors, le travail fini, à table !
    et que  commence la boudinée... ou "l'âme du cochon "


    la journée a été dure pour grands et petits,
    parents, amis et voisins
    ( oh mais, à charge de revanche, on attend le retour )
    on portera à ceux qui n'ont pu venir, aux parents âgés,
     de l'échine, du boudin et des saucisses

    Menu


    Soupe avec le bouilli
    Tête et oreilles grillées
    Pâté de foie et de hure
    Boudin, saucisses
    Jambon, côtelettes

    Pas de légumes...

    mais pour faire passer, on verse 
    " Le coup du milieu "
    ( chez les voisins Normands, c'est le " Trou  Normand " )

    une bonne lampée d'eau-de-vie de prune,
    bien âpre au gosier,
    mais " Velours sur l'estomac " 
    ( le Vin Postillon nous avait capté l'expression pour la "réclame")

    L'heure tourne, la fatigue est là.
    C'est le cochonnier qui donne le signal du départ, il est tard.
    Mais avant, il n'oublie pas de souffler
    la vessie de porc
    et de la suspendre ( plafond ou cheminée)
    car elle servira de blague à tabac

    ( mon grand-père avait son pied de tabac dans le jardin,
     avant le Monopole de la SEITA )



    La boudinée est finie... deux par an
    On recommencera donc dans six mois :
    la semaine d'avant Pâques et aux environs de la Toussaint



    Commentaire d'Eugène Rougeatre vers 1938, nostalgique :
    ( Vie rurale dans le Mantois et Vexin au XIX°)
    " Aujourd'hui, l'âme du cochon a disparu
    de nos moeurs; elle s'est envolée dans les limbes
    où seul Gargantua erre avec mélancolie "


    En ce début du XXI°, tout est normalisé, aseptisé.
    Il est difficile d'élever sa bête, je ne sais même pas
    si c'est légal ?
    L'abattoir est là, avec des techniciens, 
    des règles, des taxes, des contrôles,
    du sanitaire, du scientifique...
    la chaleur des réunions n'est plus


    Paix à l'Ame du Cochon


    * autre sens à " tinette " : seau hygiénique...en métal, plus tard !
    Le tout à l'égoût n'a été généralisé que dans les années '70

    C'était un peu de tout cela, la vie des petites gens...




    28 commentaires

  • petit clin d'oeil à Louis de Funès et Jacques Villeret : La Soupe aux Choux !




    Comment mangeait-on 
      entre les deux guerres en
    1936
    année du Front Populaire, des grèves, des congés payés...
    dans la campagne de l'actuel Val d'Oise ?
    Incursion dans un passé récent, près de Pontoise,
      dans un beau village de 365 habitants répartis en 123 feux

    COURDIMANCHE


    Les heures sont toujours comptées au soleil
    l'heure d'été n'étant pas encore adoptée.
    Il faut ajouter une heure pour avoir notre heure actuelle


    5 h  1/2  : petit-déjeûner
    8 h : casse-croûte
    11 h  1/2 : déjeûner
    16 h , mais de mai à novembre seulement : casse-croûte
    18 h 30 l'hiver , une heure plus tard l'été : dîner

    Cet horaire des fermes est adopté en général par tous

    Que mange-t-on ?
    Ce serait intéressant de comparer avec vos régions...


    Avant le départ dès 5 h :
     
    café au lait 
     pour tout le monde !

    Sur le coin du fourneau à bois et charbon
    adopté depuis une cinquantaine d'années.
    C'est le Patron, le fermier qui le prépare
    Il le moud, au moulin à café; c'est dur, faut un homme !
    Il met à bouillir l'eau, le café et la chicorée.
     Après ébullition il filtre et
    ajoute du lait ( moit' - moit ' : 50 % de chaque )

    Certains font bouillir le café dans le lait :
    c'est le  " Café à la Bonne Femme "
    Chacun remplit son bol et se sert de pain à discrétion.
    Les ouvriers le coupent en petits-morceaux
    et en font une sorte de soupe

    Le réseau électrique communal a été construit en 1925;
     en 1931 : installations de fours électriques
    dans les deux principales fermes.
    Bien modernes, déjà. Mais ces fermes étaient très prospères.
    Tout près , les terres et "une cueillette " 
    sont toujours la propriété d'une famille 
    qui devait mater des rebellions paysannes au Moyen-Age... 

    Les ouvriers emportent leur casse-croûte
    et s'arrêtent une demie heure à 8 h et 16 h
    pour le manger sur place
    pain et lard le matin 
    et à 4 h pain et fromage
    (camembert normand je suppose, faciles à garder,
    les traditions perdurant
    et les fermiers de Gisors venant aux marchés de Pontoise)
     beurre salé ou pâté de foie


    Les deux grands repas sont pris désormais à la maison :
    les employeurs qui ont tous une automobile ramènent leurs ouvriers
    mais ne les nourrissent plus. Par contre ils sont logés.
     La besogne est distribuée de telle façon que
    même les charretiers puissent aussi revenir.
    Les salaires sont calculés en conséquence :
    20 à 22 F par jour pour les ouvriers non logés
    18 à 20 F en cas de logement
    8 à 10 F pour un employé nourri et logé


    Grâce à Latil ( lien ci-contre dans la liste) que je remercie,
    10 F de 1936 sont l'équivalent de 6,69 euros de 2008


    Les ménagères ne tiennent pas table ouverte...

    Exception ( déjà vue aux moissons )
     
    Du blé ! 1/ la moisson en Vexin et Mantois
    les Ch'tis, les Belges
    saisonniers- betteraviers - moissonneurs
    qui travaillent aux pièces, dès 3 h 1/2 du matin...
    Ils viennent le soir chercher
    soupe et légumes cuits réservés pour eux


    Voici une semaine de menus dans une des
    deux grandes fermes de Courdimanche en 1936
    On apprend beaucoup en les étudiant ...



    La " Marée " arrive donc bien ...
    Lundi : soupe au chou - raie au beurre noir - pommes de terre - salade - café
    Soupe à l'oseille - matelote d'anguilles et oignons - confiture - 1 verre de vin


    Mardi : radis- poulet - purée de pommes de terre - salade - café
    soupe aux légumes - restes du midi - oeufs - salade - 1 verre de vin


    Mercredi : Soupe aux choux - Ragoût de mouton - lentilles - salade - café
    Soupe au porc - légumes - confiture - 1 verre de vin



    Jeudi : radis - lapin aux pommes de terre - salade - café
    soupe aux poireaux - reste du midi - nouilles - salade - 1 verre de vin


    pas de poisson mais on  " fait maigre "
    Vendredi :Soupe aux choux - omelette aux pommes de terre - salade - café
    soupe à l'oseille - riz au lait - confiture - 1 verre de vin


    Samedi : radis - entrecôte - frites - salade- café
    soupe au boeuf - pot-au-feu - confiture - 1 verre de vin

    Il y avait de nombreuses cressonnières
    dans la vallée de la Viosne, tout près

    Dimanche : sardines - rôti de boeuf - pommes de terre au beurre
    salade- 1 verre de vin et café
    soupe aux choux - restes - cresson - crème - 1 verre de vin


    2 épiciers en boutique au village et 10 épiciers forains...
    On utilise les conserves (sardine-saumon-jambon-légumes)
    pâtes-fruits secs

     Beaucoup de salariés actuels
     n'ont ni les moyens financiers
    ni l'offre en restaurant d'entreprise
    (quand il y en a )
    pour bénéficier ces repas variés, copieux
    , (mais bien-sûr destinés  à des travailleurs de force,
    en plein air par tous temps )
    somme toute bien équilibrés. Sans conseils diététiques...
    les plats traditionnels étaient ajustés d'instinct et avec bon sens,
     aux besoins et aux ressources,
     dans toutes les cuisines régionales

    Je ne trouve pas mention de la Rincette...
     ni la goutte, l'eau-de-vie, la prune, la poire,
    les larmes de nos pommiers : le Calva...
    La Fête à l ' Andouille Vexin / Recette

    L'article source est tiré du Bulletin
    de la Société d'Etudes Historiques, Géographiques et Scientifiques
    de la région parisienne de Juillet 1936, rédigé par A. Parrain
    directeur d'écoles... soit la "Patronne" n'en a pas fait mention
    soit l'enseignant a censuré et poursuivi sa mission de lutte anti-alcoolique !

    On notera que le fromage ne se prend qu'à 4 h
    et un peu de lait le matin seulement.
    C'était du lait de vache; ni chèvre ni mouton chez nous.

    Les fruits n'apparaissent pas mais ils devaient être pris sur place
    Par ici poires, pommes et prunes abondent aux saisons des champs
    ainsi que tous les fruits rouges, sauvages et cultivés

    Bon appétit !







    38 commentaires
  • Lundi 12 Octobre 2009

    Péniches et Batellerie

    Il fait beau... au bord de l'eau

    Défilé de Haute Allure sur la Seine toute guillerette :

    Présentation de modèles

    Vous choisissez pour vos rêves les plus fous...

    Les décors sont de Robert de Meulan
    compagnon de Guillaume le Conquérant
    devenu Comte de Leicester, vu ?

    Merci au Ciel bleu, habituel... aux nuages moëlleux 
    et à Sire Soleil

    avec la participation 
    du Centre Hospitalier 
    de la  Rive Droite de la belle Seine, côté Meulan
    du chemin de halage tout neuf de la Ville des Mureaux
    et de nos Mariniers 


     

    La P'tite Mouche Parisienne... qui arrêtera sa navette mi-octobre




    La Laborieuse, elle remonte le courant, bien chargée...





    Attention, tiens ta gauche !





    Toujours la cantine flottante amarrée devant l'hôpital...
    (même triste nourriture que les malades, d'après les habitué(e)s...)
    Le péniche monte sur Paris et le monstre descend...




    Capitaine concentré; le pont arrive, mat baissé






    Toujours ça qui ne passera pas devant chez nous;
    nos poumons remercient...


    100 m X 11,40 m   Tonnage : 3 056 t ...



    Juste, juste, sous le pont...



    ça va bien trop vite pour l'appareil-photo 




    escapade; celle-ci est partie, mais où ?





    Cette péniche est toute prête, mais déjà habitée
    et bien gardée par les mouettes !





    Celle-ci est bien haute, vide; pas de vague, le cygne s'écarte à peine




    Madagascar, une habituée : aujourd'hui pelleteuse flottante





    Elle travaille double; bien chargée la pousseuse




    et il nous reste les voiliers...

    ...

    Ils sortent le week-end avec le Club de Voile

    Il ne vous reste plus qu'à choisir.
     Pour les commandes et les renseignements : cliquer ci-dessous
     Conditions de vente et paiement : sur demande...


    Péniches de Rêve, je livre à domicile :
    la péniche choisie, l'eau ( au choix Oise ou Seine, uniquement)
    sous la péniche, le ciel d'Ile de France tant envié...au-dessus,
    le tout accompagné de traces d'accents familiaux :
    Ch'ti, Flamand ( mariniers) Bourguignon, Pontoisien, Parigot et Solognot

    Le tout, c'est un blot !
     


    30 commentaires
  •  

    Saint Cloud - Sainte Anne
    église romane en ILE de FRANCE
     
    FLINS SUR SEINE
    Il faisait beau ce midi du 30 septembre ... 

     un petit tour dans le Parc 
    pour prendre des photos de l'automne...
    et surprise ... l'Eglise est ouverte !
    Evévement... de toute façon 
    il n'y a plus rien à voler,
    tout ce qui est précieux 
    est parti depuis longtemps...
     
    Alors, on en profite pour une petite visite,
    une église romane ancienne, 
    bien ordinaire mais où l'on se sent bien...
     
    Entrez donc, bienvenue !
     
    L'Eglise originelle remonte au début du IX ° siècle, bâtie
    au pied de la source miraculeuse
    guérissant le Mal des Ardents...
     

    Le clocher a été rajouté postérieurement 
    après construction de la seconde partie de l'église, 
    et sert de porche
     descendons... 


    Saint Cloud, fils de Clodomir,
    petit-fils de Clovis,
    avait renoncé à son destin de prince pour se
    consacrer à Dieu. Il a vécu ses denières années
    à St-Cloud, aux portes de Paris.  

    Sainte Anne étant mère de Marie,
    était la grand-mère de Jésus, donc.
    Les flinois étant prévoyants, ils ont associé
    deux protections dans la même église !



    L'autel et au-dessus les verres peints représentant les deux saints : 
     Saint Cloud et Sainte Anne, mère de Marie; 
    Les verres datent du XIX°; ce ne sont pas 
    des vitraux sertis dans du plomb, réservés aux grands édifices.
    Pas de riches corporations pour les commander 
    comme celles de  Chartres ou  de Troyes; des ruraux.
     
    Ici, la chapelle originelle, dédiée à Marie. 
    Le décapage systématique dans les années '80
    a complètement enlevé la peinture bleue de la voûte qui datait
    de la fin  du XIX°, ère mariale dans toute la France




    Pilier double transitoire : ici la coquille des Jacquet
    Un des chemins du Nord pour Saint Jacques de Compostelle...
     
    Progression dans les motifs très sobres, des chapitaux : 
    le trèfle, quatre lobes, le carré terrestre,
    l'homme est ancré dans la matière. Il entre. 
    Il accède ici tout droit à l'autel; c'est une église simple 
    qui n'a pas le cheminement symbolique
    et spirituel des églises d'Auvergne..
    .Primitive, elle n'a pas le plan en forme de croix
     
    Piliers suivants : feuille de cresson, trilobes; 
    triangle, pointe en haut : Dieu , la Trinité. Le croyant s'élève
     
    Notre calcaire est facile à travailler 
    pour des sculpteurs médiévaux; la sobriété est volontaire
     
    Tu as accompagné bien des familles, dans la joie ou les larmes...
    ...   les fidèles s'étaient cotisés
    il y a bien longtemps, enfin je crois.
    Requiem pour un Harmonium
     
    Bien en hauteur, une statue en bois à la sortie
    De quelle époque ? je ne vois pas, c'est trop haut et trop sombre
    . XVI° siècle, peut-être, est-ce un pélerin ou
    un saint avec un bourdon ou un bâton ?
    On remonte, passant sous le clocher; un peu d'eau bénite
     
    et on ressort en pleine lumière devant le Calvaire.
     
    Tiens, il n'y a plus d'abeilles ?
    elles ont l'habitude d'y faire un nid, chaque été !
     
    Ici passaient donc les pélerins 
    allant vers Chartres et ... beaucoup plus loin 
     
    Je continue dans le Parc, à bientôt ...

     


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  • Avant d'être un Bal Musette Populaire

    la GUINGUETTE

     était une voiture à chevaux qui faisait
    des navettes souvent journalières
    pour aller dans les grandes villes du Vexin et du Mantois


    les transports de voyageurs et de marchandises
    sont bien organisés en 1810, avant le Chemin de Fer
    La Révolution n'est pas loin, les bouleversements divers
    n'ont pas arrêté l'activité

    Voitures publiques et Messageries :

    Où voulez-vous aller ?

    Bonnières : les Sieurs Rosnay et Darlat
    font partir pour Paris des fourgons
    et autres voitures à prix débattus...

    Houdan : le Sieur Lethias fait partir tous les jours
    des voitures suspendues pour Versailles (Préfecture et Halles)
    et Paris à 8-10 et 12 places.
    Paris : 4,50 F - Versailles : 3,50 F
    Bureau à Paris : rue St Germain l'Auxerrois, n° 12
    également Dreux - Verneuil - Laigle - Anet et Ivry (la Bataille)
    (on voit ici les antiques routes et les gros marchés, toujours très prisés)




    Rue de Gisors Pontoise en 1905 (photo familiale)
    dans les 12 chevaux -moteur à crottin , l'or des jardins
    (les jardiniers sont prêts : seau,
    pelle et balayette, opération immédiate, au plus rapide)

     Attelages impressionnants et  fort dangereux.
    Il fallait des relais très organisés, des cochers costauds et habiles :
     1 km de forte descente ici,  sur des  pavés ronds glissants
     jusqu'au Parc aux Charrettes
    (beaucoup plus classe que Parking, non ?)

    Pontoise : le Sieur Ambuy, dit Dauphiné,
    fait partir tous les jours et retour, une voiture à 4 roues
    et 10 places, à raison de 2,50 F; elle descend rue de Montmartre,
    cour de la Jussienne

    Sannois : le sieur Danjou fait partir tous les jours pour Paris
    et retour une guinguette à 6 places
    à raison de 2,50 F; elle descend rue Montorgueil,
    à l'Auberge St Christophe
    où on trouve des cabriolets partant à volonté...


    Des lignes dans tous les sens, dans chaque gros bourgs...
    beaucoup plus pratiques de nos jours, ma foi
    nous n'avons que des trains, mais  bien loin des villages
    peu de lignes de cars...


    De guinguette à roulettes

     à guinguette à guincher ...

    un petit indice :
    Les vendanges -------- Vexin - Val de Seine











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