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Par sittelle le 8 Mai 2010 à 20:50
COTENTINE
a bien raison
et j'ai du regret de ne pas y avoir pensé
pour aujourd'hui 8 Mai
http://lacotentine.over-blog.com/article-l-oubli-50049636.html
Presqu'un an entre le Débarquement et la fin de cette guerre, c'est long.
Une video pour la Victoire tant attendue par nos parents
4 commentaires -
Par sittelle le 26 Avril 2010 à 06:33
C'est une belle gravure sur bois de Mymychacha
qui m'a orientée sur la célèbre
Manufacture des Toiles de Jouy - en - Josas,
située près de Versailles
Mymychacha est une bonne artiste qui vous plaira par ses talents :
http://mymychacha.over-blog.fr/
Un p'tit coin d'parapluie ?
en Toile de Jouy
c'est très tendance
Les styliste en usent et abusent dans leurs créations actuelles.
Jouy a su dépasser une image un peu désuète;
vous pourrez faire des stages pour créer vos propres modèles le temps d'un après-midi au Musée !
et dire : " C'est moi qui l'ai fait ! "...
La MANUFACTURE DES TOILES DE JOUY
fête son 250 ° anniversaire en ce printemps...
C'est tout près de Versailles, du Château, qu'il fallait tapisser, orner, décorer à la gloire du Roi et de la Reine.
C'est un Musée très intéressant, qui souvent réalise des expositions ponctuelles de stylistes.
Les parterres des jardins évoquent les lés de tissus séchant au soleil
Un modèle actuel qui cartonne chez les garçons...
Un peu d'Histoire :
Les moines de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, qui eux étaient vêtus de bure...
défrichèrent au Moyen Age les terres du domaine.
Des traces d’occupation attestent d’une première présence humaine dès la préhistoire : silex, stèles gauloises aux Metz, pièces de monnaies mérovingiennes,…
Sous l’impulsion de l’Abbaye, le village faisait preuve de dynamisme (entre 400 et 500 habitants au XI e siècle).Mais avec la diminution du pouvoir de celle-ci, la terre usurpée ou revendue passa aux mains des seigneurs.
Les guerres successives, et surtout la guerre de cent ans et la peste noire décimèrent la population : en 1466, le village ne comptait alors que trois feux.
A partir de la fin du XV e siècle, avec la nouvelle prospérité du village, les seigneuries passèrent à diverses familles qui s’illustrèrent dans les Armes, dans l’Eglise, ou directement au service du Roi : Antoine d’Aquin, médecin de Louis XIV ou son petit fils Antoine Louis de Rouillé, Secrétaire d’Etat à la Marine et aux Affaires Etrangères sous Louis XV.
En 1760, un jeune allemand de 22 ans, Christophe-Philippe Oberkampf,s’installe à Jouy-en-Josas et vient jeter les bases d’une industrie destinée à prendre un merveilleux essor : l’industrie des Toiles de Jouy.
JOUY vient du nom latin Gaudium, écrit successivement Gaudiacum, Gaugiacum, Joviacum, Joïacum puis Gouy ou Goy, et enfin Joï, Joui et Jouy. Notons que Gaudium signifie "Joie".
Beaucoup de villages portaient le nom de JOUY; citons JOUY (Eure-et-Loir), JOUY LE MOUTIER, JOUY MAUVOISIN (Yvelines), JOUY SUR MORIN (Seine-et-Marne).
C'est pour le distinguer de ces villages que l'on adjoignit au bourg de JOUY sur la Bièvre, le nom de la division écclésiastique dans laquelle il se trouvait : le JOSAS (vers le XVe ou le XVIe siècle).Le Josas était l'un des archidiaconés de l'ancien diocèse de Paris, celui qui s'étendait au sud de la Seine, son nom s'est conservé comme suffixe dans les deux communes voisines de JOUY-EN-JOSAS et des LOGES-EN-JOSAS.
le site de la mairie de Jouy est très complet, ce texte en provient
Acheter un caleçon ? ...
ou un coussin, du tissu,
connaitre tout,
de l'impression au tampon de bois
aux presses mécaniques :
http://www.museedelatoiledejouy.fr/
Site Officiel du Musée, modèles, historique, et ventes
après je m'y perds, tous les sites se disent Toiles de Jouy ! par exemple :
http://www.toiledejouy.com.fr/historique.htm
Très intéressant : Marie-Antoinette et la toile :
site Bibliothèque Nationale, à fouiller !
http://www.bnf.fr/documents/biblio_marie_antoinette.pdf
la toile de Jouy au château de Versailles :
33 commentaires -
Par sittelle le 22 Avril 2010 à 06:30
Le beau roy Philippe IV aimait Pontoise
ainsi que l'Abbaye de Maubuisson
à Saint-Ouen l'Aumône,
endroit d'où est parti l'ordre d'arrestation des Templiers...
C'est l'anniversaire d'un drame exploité
par deux célèbres séries de la télévison
" Les Rois Maudits ":
le cruel et impitoyable châtiment des jeunes frères d'Aunay
sur la Place du Martroy à Pontoise
petit rappel historique ?
les Capétiens ont démarré ce jour une terrible série de drames et de massacres :
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=13140419
28 commentaires -
Par sittelle le 22 Mars 2010 à 06:23
Cet article est dédié à mon ami JEAN
22 mars 1594Henri IV
entre triomphalement à ParisLe 22 mars 1594, à 7 heures, Henri IV entre triomphalement en armure à Paris,
«sans effusion de sang ni qu'un seul bourgeois
ait reçu incommodité en sa personne ni en ses biens.Son retour dans la capitale, dont il avait dû s'enfuir près de vingt ans plus tôt,
met un terme à cinq ans de guerre civile et trente ans de guerres religieuses.
«Paris vaut bien une messe», lui aurait dit son ami et ministre
Maximilien de Béthune, futur duc de Sully,
châtelain de ROSNY SUR SEINE , près de Mantes
et voici son ami et ministre SULLY
Statue à l'entrée de ROSNY SUR SEINE,
sortie Nord de la D 113 à Mantes
L'histoire de l'Eglise de Mantes remonte aux débuts
de la Réforme au XVIe siècle.
Selon la tradition, Calvin prêche dans la région en 1533.
Un temple est construit à Avernes en 1563, suivi d'un lieu
de culte à Limay en 1565. Parmi les premiers seigneurs huguenots
de la région on remarque notamment Philippe du Plessis Mornay
(futur conseiller de Henri IV)
et Maximilien de Béthune (futur duc de Sully),
qui réside au château de Rosny-sur-Seine.
En 1590, la ville de Mantes se rend à Henri IV,
alors protestant, qui en fait sa capitale pendant 2 ans.
En 1591, le roi promulgue l'édit de Mantes,
qui anticipe l'édit de Nantes en établissant
des principes de tolérance destinés à mettre
un terme aux guerres qui opposèrent protestants et catholiques. En 1593, le roi va pour la dernière fois
au prêche protestant à Mantes (18 juillet) .
Sa conversion le 25 juillet à Saint Denis lui permettra d'établir sa capitale à Paris.
L'Eglise réformée de Mantes, avec ses deux temples d'Avernes et de Limay, maintient son existence pendant le XVIIe siècle, avec un synode provincial à Mantes en 1621. Cependant, suite à la révocation de l Edit de Nantes en 1685, les deux temples sont détruits.Pendant le XVIIIe siècle, les quelques protestants survivent clandestinement dans plusieurs endroits notamment à Limay et à
Vaux (maintenant Vaux-les-Huguenots, à côté d'Aubergenville).
c'est ici, tout près ! un cimetière huguenot émouvant .
Mais il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour voir une vraie renaissance de l'Eglise réformée. On constate de nombreuses conversions, et plusieurs temples (et 3 écoles) sont alors construits : Vaux sur Seine (1839)
Limay, Senneville (1845), Bennecourt (1848),
Gommecourt (1864), Monjavoult, Mantes (1866).L'association cultuelle presbytérale de l'Eglise réformée évangélique de Mantes sur Seine est déclarée en 1906. Après une période difficile dans l'entre-deux-guerres, absence de pasteur et jumelage avec Poissy, la paroisse retrouve son poste pastoral et son autonomie vers 1950. La paroisse est centralisée autour d'un temple agrandi à Mantes.
En 1971, un temple est construit aux Mureaux dans une ancienne dépendance du château de Bècheville.
Plus récemment, de nombreux travaux de rénovation ont été entrepris pour permettre le développement de la paroisse, qui se réjouit depuis plusieurs années d’une croissance significative. Notamment, une modernisation du temple de Mantes (2004) et la création de nouvelles salles de réunion capables d’accueillir les diverses activités de la paroisse - 2008
Un lien d'où vient ce texte :
http://eglise-reformee-mantes.org/histoire.html
et le lien pour rendre visite à notre ami JEAN
ex Pasteur
http://www.blogdei.com/bergerie/index.php/
30 commentaires -
Par sittelle le 15 Mars 2010 à 06:26
Années Soixante
Pour aller de Pontoise à Paris,
c'est bien facile : vous prenez le Car Citroën, à l'arrêt rue de Gisors,
juste à la charcuterie et un peu avant le garage
( celui dont le patron ne rate jamais les 24 Heures du Mans !)
Les villageois descendent; on échange les places
avec les citadins...
Les campagnards sont desservis par des marchands ambulants,
des forains, mais descendent en ville
pour faire leurs emplettes,
l'indéfrisable bi-mensuel pour les dames
ou la coupe de cheveux pour ces messieurs;
s'acheter des vêtements chics au " Tapis Rouge "
rue de la Pierre aux Poissons.
Les tissus et la mercerie chez M. et Mme Caron, rue de Gisors.
Faire réparer la montre, acheter des escarpins à talons aiguilles,
apercevoir Richard Antony chez Melodia, le marchand de miusique...
Et bien sûr, "quincaille" et ménager au Grand St Eloi,
tenu depuis plusieurs générations par la famille Collignon,
place du Petit Martroy, la plus grande quincaillerie de toute la région,
maréchaux-ferrants venant même de Bouafle ou de Magny en Vexin !
un excellent site :
http://www.photos-de-mode.com/1959-62/1959-2-neu-0004.jpg,p,1.html
Les Pontoisiens, eux montent dans l'autocar pour Paris,
pour aller aux grands magasins... bouffée d'air indispensable
pour les ex- Parisiennes exilées en banlieue :
aux "Galeries" (Galeries Lafayette) et au Printemps,
près de la Gare St Lazare, par le Passage du Havre,
ou au Bon Marché ou encore au Louvre, le plus chic;
enfin surtout voir tout ce que n'ont pas
nos bons commerçants traditionnels un peu guindés.
Piquer des idées, que l'on coudra ou tricotera à la maison,
en ménagères économes mais avisées.
Marché St Pierre pour les tissus.
Il faut aussi aller à la rentrée scolaire chez Gibert,
Place St Michel pour les livres scolaires d'occasion,
non fournis au Lycée; les neufs sont bien chers...
les boursiers du Lycée ne pourraient
faire face à toutes les dépenses.
Dans l'autocar, un chauffeur en blouse et casquette
vous délivre un ticket
en tournant la manivelle d'un compteur nickelé.
Il est préférable de lui préparer l'apoint
- calcul magique bien mystérieux pour les enfants -
Si vous avez une valise ou un colis,
le chauffeur les place obligemment dans la soute ;
l'été il grimpe sur le porte-bagages du toit,
et les cale contre les ridelles .
Direction Paris par la Nationale :
St Ouen l'Aumône, Pierrelaye, Herblay, Franconville et ses tilleuls,
il en reste quelques uns au pied d'Ikéa...
Argenteuil, les auberges, les champs,
la " zone ", la Petite Couronne, bientôt Paris
Quelle circulation... des travaux partout.
Le CNIT de La Défense est en cours,
moulage pionnier en béton armé.
On se repére à l'Usine PALMOLIVE
de Courbevoie et à sa publicité :
un peu après Porte Maillot, la caserne
et Paris. Retour ce soir !
" De la paume au rectum,
Un seul Bébé Cadum..."
Pierre DAC
Douce, la peau, parce que le savon est à base d'huile de Cade,
produit de la distillation du Génévrier
Avis aux Bébés lecteurs
Si vous le souhaitez, participez dès maintenant
au Concours du Bébé Cadum 2011...
Inscriptions ici :
http://www.magicmaman.com/election-bebe-cadum/default.asp
Archéologie... un beau site sur l'histoire de Bébé Cadum
http://archeologue.over-blog.com/article-21183487.html
les lignes de cars en Normandie et Val de Seine
http://www.lineoz.net/forum/viewtopic.php?f=14&t=16390
et l'autocar Citroën, le "Citron",
sur une boite en carton de miniature :
http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=200387995285
28 commentaires
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